LES DANSES LATINES
BACHATA
Son histoire:
La bachata ne ressemble en rien à la salsa et au merengue. Il s'agit d'une musique romantique originaire de la République dominicaine où le chanteur pleure sa ballade avec beaucoup de passion (par moment, on dirait vraiment qu'il pleure ses paroles!). Apparue dans les quartiers défavorisés de Santo Domingo, pendant les années 1960, la bachata a conquis la population dominicaine dans les années 1990.
À l'origine, il s'agissait simplement d'une chanson accompagnée à la guitare. Aujourd'hui, un orchestre de bachata comprend des synthétiseurs, des instruments de percussion, une basse et, surtout, une guitaire au son très aigu. C'est ce dernier instrument qui donne un son unique à la bachata.
Son style:
Elle se distingue du merengue par des rythmes plus lents et par des mélodies aux accents nettement plus romantiques, ce qui n'empêche pas des paroles souvent olé-olé, dans la bonne vieille tradition macho latina!
SALSA
Son histoire:
La salsa (sauce piquante en espagnol) est un style de musique populaire ayant pris naissance dans la communauté hispanique de New York au milieu des années 70, par suite de l'évolution musicale de divers rythmes latins. Né d'un mélange de musique afro-cubaine et portoricaine enrichie de rock et de jazz, la salsa prend racine dans la musique latine des années 40 (trompettes, flûtes, voix) ainsi que dans les rythmes de danse des années 50 qui connurent divers degrés de popularité, soit : la rumba, le mambo, et le cha-cha-cha. C'est sous l'influence du rock que la guitare électrique et des procédés électroniques furent ajoutés à la salsa, tandis que les qualités d'improvisation et d'orchestration furent héritées du jazz. En raison des pressions sociales et de la situation politique qui sévissait à Cuba et à Porto Rico, de nombreux citoyens s'exilèrent à New York, à Miami et dans plusieurs villes des États-Unis. Ce sont ces gens et d'autres passionnés de musique ayant grandi dans le Harlem hispanophone de New York, qui créèrent cet engouement. Sans compter certains musiciens des Caraïbes, notamment, la chanteuse cubaine Celia Cruz et l'artiste Tito Puente, qui commencèrent leur carrière avant même les débuts de la salsa; le musicien Eddie Palmieri, le tromboniste Willie Colon, le flûtiste Johnny Pacheco et le percussionniste Ray Barretto. Sans oublier les artistes Victor Paz, Bobby Valentin, Larry Harlow, Hector Lavoe, Ismael Rivera, et bien entendu Cheo Feliciano, qui ont formé THE FANIA ALL STARS, dont le premier spectacle fut donné en 1973 au Yankee Stadium de New York.
Son style:
La salsa s'est ensuite fait connaître dans plusieurs communautés hispanophones des États-Unis. Elle a à son tour influencé le rock et le jazz. C'est ainsi que des rythmes latins et des instruments de percussion se retrouvent maintenant dans la musique rock et le dance. Cela dit, la salsa est encore chantée en espagnol, et bien peu d'artistes sont parvenus au même succès en chantant en anglais. Cette danse d'origine latine est fort similaire au mambo. La principale différence réside dans le fait que le mambo se danse généralement sur deux temps tandis que la salsa se danse plutôt sur un seul temps.
CHA-CHA
Son histoire:
Dans les Antilles, certaines plantes produisent des graines nommées cha-cha, qui sont utilisées comme crécelles pour créer ce qu'on appelle le rythme cha-cha. Le cha-cha-cha est une danse cubaine dérivée du mambo. Au début, en pleine fièvre du mambo, bien des danseurs ne pratiquaient pas le cha-cha-cha parce qu'ils considéraient qu'il allait à l'encontre du rythme naturel de la musique. Ceux qui s'adonnaient aux danses sociales critiquaient l'aspect acrobatique et sautillant des mambos rapides, préférant les mouvements fluides caractérisant généralement les danses latines. En 1953, l'orchestre cubain América agrémenta le bien connu danzon d'un nouveau rythme syncopé. Cela sonnait comme un mambo très lent. Les danseurs cubains exécutaient un petit mouvement de triple hip sur la pulsation lente, qui se transforma progressivement en triple step. Cette danse fit ensuite son entrée en Amérique du Nord et acquit une grande popularité au milieu des années 50. En 1959, le cha-cha-cha était devenu le style le plus en vogue dans les studios de danse.
Son style:
La base n'étant pas très compliqué, on peut diversifier la danse par des tours, des changements de direction et des figures improvisées. La plupart des danseurs de danse sociale ont beaucoup plus de facilité avec le rythme du cha-cha-cha qu'avec celui du mambo, car il se prête facilement à plusieurs variations. Aujourd'hui, cinquante ans après sa création, le cha-cha-cha demeure la danse latine la plus populaire en Amérique du Nord et en Europe.
MERENGUE
Son histoire:
Le merengue est un style de chant et de danse très populaire originaire de République dominicaine. Il prit naissance au début du XIXe siècle, et est lié au meringue d'Haïti. Depuis, le merengue est devenu une forme de danse latine amusante, simple et à la portée de tous. Cette danse se caractérise principalement par un mouvement des hanches qui balancent de gauche à droite (déhanchement cubain) ainsi que par la figure " pas de côté/pieds ensemble/pas de côté ". Comme c'est le cas pour toutes les danses latines, la version originale est rapide et agitée. Le merengue est joué autant par des groupes folk, avec des instruments comme l'accordéon, la grosse caisse double, et le guayo en métal, que par divers orchestres populaires. Bien qu'il fit son apparition en Amérique du Nord dans les années 50, le merengue ne fut connu à New York que quelques années plus tard. Des musiciens et chanteurs de renom tels Angel Viloria, Johnny Ventura et Juan Luis Guerra contribuèrent à son succès.
Son style:
Elle est aujourd'hui une danse sociale structurée offrant des tempos variés. Il y a le paséo (variante lente), le merengue (rythme moyen) et le jaleo (rapide).
RUMBA
Son histoire:
La rumba, qui existe à Cuba depuis plus d'un siècle, a subi des influences afro-cubaines et a été reconnue pour la première fois en 1913. À l'origine, elles se caractérisait par de " violents mouvements des hanches, des épaules et du tronc " et était dansée par les paysans lors de festivités. La danse perdit peu à peu son aspect rapide et rythmé pour gagner en raffinement et en lenteur dans une version appelée son. Le son fut créé pour la classe moyenne de Cuba. Lorsque cette forme de danse fut acceptée par l'élite de la société cubaine, on en fit une version encore plus lente et on l'appela danzon. En rumba, les instruments de musique les plus courants sont les percussions, les maracas et les claves. La rumba se caractérise par le " déhanchement cubain ", un contact visuel intense entre les partenaires jouant la séduction, ainsi qu'un changement de poids lent et en contrôle entre les pas.
Son style:
Cette danse est reconnue pour ses mouvements de hanches sensuels et précis. En rumba, la femme est mise en valeur et devient le centre d'attention, équilibre, déhanchement en contrôle, sensualité, grâce.
À l'origine, il s'agissait simplement d'une chanson accompagnée à la guitare. Aujourd'hui, un orchestre de bachata comprend des synthétiseurs, des instruments de percussion, une basse et, surtout, une guitaire au son très aigu. C'est ce dernier instrument qui donne un son unique à la bachata.
Rapport McLaren: le sport russe sous le signe du dopage
Par Marco
Martins
pour rfi.fr
Le
dopage sous contrôle
Le
juriste canadien Richard McLaren et son équipe ont dévoilé, à
Londres, un tableau riche et complet de ce que la Russie a fait,
entre 2011 et 2015, pour tromper le monde du sport.
Cinq
ans de pratiques dopantes
L’enquête
s’est portée de 2011 à 2015, cela à la suite des propos de
l'ancien patron du laboratoire antidopage de Moscou, Grigori
Rodtchenkov, réfugié aux Etats-Unis. Il avait fait état de ces
pratiques de grande ampleur dans les colonnes du quotidien New
York Times en
mai dernier.
Richard
McLaren a pu identifier quelles compétitions ont été touchées par
ce système : « cette
manipulation systématique et centralisée des contrôles antidopage
a évolué et a été affinée au fur et à mesure de son
utilisation, aux Jeux olympiques de Londres en 2012, aux Universiades
de 2013, aux Championnats du monde d'athlétisme 2013 à Moscou, et
aux Jeux d'hiver à Sotchi en 2014 »,
a-t-il affirmé.
Un
système bien ficelé
Le
système qui était bien ficelé a été profitable à « plus
de 1000 athlètes russes participant à des disciplines d'été,
d'hiver ou paralympiques »
qui ont donc pu « contourner
les contrôles positifs »,
a révélé Richard McLaren. Mais comment faisaient-ils pour fausser
les résultats ? Pour les contrôles avant les JO de Londres, « du
sel et du Nescafé ont ainsi été ajoutés dans les échantillons
urinaires »,
car ils ne disposaient de « l'urine
propre »
que pour huit des dix athlètes contrôlés positifs a expliqué le
juriste canadien, avant de détailler la manipulation : « le
Dr Rodchenkov a remplacé les urines sales de huit athlètes. Il a
modifié les échantillons en les diluant avec de l'eau, en ajoutant
du sel, du dépôt ou des granules de Nescafé si nécessaire pour
retrouver la concentration et l'apparence de l'échantillon B ».
Dans
l’athlétisme, par exemple, lors des Championnats du monde 2013,
« le
laboratoire (de
Moscou) a
mis de côté des échantillons positifs, qui devaient être
échangés, en enlevant les bouchons et en remplaçant l'urine sale,
avant que les échantillons ne soient envoyés à un autre
laboratoire sur instruction de l'IAAF »,
a-t-il confié lors de sa première conférence de presse le 18
juillet 2016.
L’objectif
russe était plutôt simple à comprendre selon Richard McLaren :
« cela
visait à assurer à la Russie, le pays hôte, qu'elle pourrait
décrocher le plus de médailles possible en permettant à ses
meilleurs sportifs prétendant à une médaille de se doper et,
parfois, dans certains cas, y compris pendant les Jeux »
a-t-il assuré.
Questions
Qu'est-ce
que le dopage?
Quelles
sont les substances dopantes?
Quelles
sont les conséquences du dopage sur la santé?
Pourquoi
prendre ce risque alors qu'en cas de scandale, ils seront décriés?
Questions
Qu'est-ce que le dopage?
Quelles
sont les substances dopantes?
Quelles
sont les conséquences du dopage sur la santé?
Pourquoi
prendre ce risque alors qu'en cas de scandale, ils seront décriés?
Qu’est-ce que la mort subite du sportif ?
La mort
subite du sportif tue tous les ans de nombreuses personnes en France au cours
de leurs activités physiques. Vous en avez entendu parler, vous ne savez pas de
quoi il s’agit et vous aimeriez comprendre. Face à la méconnaissance de ce
phénomène, nous allons expliquer simplement le fonctionnement normal du cœur et
les mécanismes d’un tel accident.
La pompe cardiaque
Comme
vous le savez peut être, le cœur est une sorte de double pompe. La première, à
gauche, à pour but d’amener le sang oxygéné aux organes comme les muscles et la
seconde, à droite, ramène le sang appauvri pour qu’il soit ré-oxygéné au niveau
des poumons.
Au cours
de l’activité physique, le besoin des muscles en oxygène et en énergie oblige
le cœur à battre plus fort et plus vite et la respiration à augmenter en rythme
est en profondeur.
Pour
cela, des hormones comme l’adrénaline stimulent le système nerveux du cœur
provoquant une fréquence cardiaque plus élevée.
Le muscle cardiaque
Le cœur
est aussi un muscle spécifique qui contrairement aux muscles squelettiques (qui
permettent le mouvement) n’a pas besoin d’être commandé volontairement et qui
dispose de sa propre organisation nerveuse.
Par
contre, comme pour les muscles squelettiques, il peut avoir des crampes. Pour
lui, on appelle cela : infarctus d’effort.
Les crampes
apparaissent sur un muscle fatigué et en manque d’oxygène. Pour le cœur, le
manque d’oxygène est provoqué par l’obstruction d’un vaisseau sanguin.
Pourquoi cela apparait chez le
sportif ?
Au cours
de la pratique sportive, le cœur bat plus vite, plus fort et les besoins
propres du cœur en oxygène sont plus importants.
Dans
seulement 14% des cas, la personne en réchappe et cet accident foudroie environ
1 personne sur 10000 par an au cours d’un exercice physique.
Les
risques sont multipliés par 5 si vous pratiquez régulièrement et par 56 si vous
pratiquez occasionnellement.
Vous
connaissez quelque cas de mort subite ? Sur quelles activités
sportives ?
Quels
sont les facteurs de risque pour la mort subite ?
Qu'est-ce
qu'on peut faire pour diminuer les risques de mort subite du sportif?
LE BADMINTON: TACTIQUE
Tactique du badminton en simple
Le
centre du terrain est une surface et le placement par rapport à
cette surface est variable. Il dépend du coup que l’on vient
d’effectuer, de l’endroit où on a mis le volant et des
possibilités de ripostes de l’adversaire.
Le
service long est celui qui est privilégié en simple. Ce coup
demande une grande puissance et une bonne poussée des jambes dans le
volant. Il est essentiel d’arriver à donner une trajectoire
quasi-verticale en fond de court. Sinon, on s’expose au smash de
l’adversaire. Il doit être si possible proche de la ligne médiane
parce que comme ce n’est pas un coup d’attaque, cela ne permet
pas à l’adversaire d’avoir un angle d’attaque plus grand.
Le
service court doit tomber juste derrière la ligne de service et
doit avoir une trajectoire rasante sous peine de se prendre un smash
de l’adversaire. Il est aussi médian pour ne pas donner d’angle
à l’adversaire.
Le
retour de service classique est un dégagé que l’on remet au
centre ou un renvoi du côté où on a reçu le volant pour accélérer
le jeu. Ça peut être un amorti droit ou croisé juste derrière le
filet, ce qui va entraîner l’adversaire dans des déplacements en
étant obligé de remonter le volant si l’amorti est bien réalisé.
Cela peut être un smash si le service est court.
Le
jeu de base se fait essentiellement en coup droit en utilisant
les espaces libres qui sont la profondeur, la largeur ou la hauteur.
En profondeur, on utilise les dégagés et amortis alors qu’en
largeur on utilise les coups croisés et décroisés.
On
peut fixer son adversaire à un même endroit pour placer le volant
ailleurs sur un coup ou un changement de rythme.
Varier
les rythmes, les coups et les trajectoires pour créer des espaces
libres. On peut aussi le mettre en difficulté en jouant le
contre-pied.
Dès
que le jeu est en hauteur, que le volant est un peu court, on utilise
le smash dans les espaces libres. L’amorti en main haute permet de
surprendre l’adversaire car c’est la même préparation qu’un
smash.
En
défense, il faut si possible, pour avoir le temps de se
replacer, renvoyer le volant loin, haut, au centre du fond du court.
Si un volant arrive relativement haut, pour obliger l’adversaire à
remonter le volant au filet, on fait une défense en amorti au filet.
Tactique du badminton en double
Dès
que l’on a l’initiative, il faut essayer de la conserver. C’est
un jeu très rapide avec des frappes très sèches et très
violentes. On utilise beaucoup le smash et le drive. Le double est
assez gratifiant pour les débutants et moins éprouvant que le
simple.
En
double, on est plus sur la notion de cible verticale alors qu’en
simple sur la notion de cible horizontale. La position d’attente
est primordiale. On est tout de suite en échec si on laisse tomber
sa tête de raquette au niveau des jambes.
En
attaque, on essaye au maximum de mettre un joueur devant et un
joueur derrière. Celui de derrière récupère les volants hauts et
longs alors que celui de devant joue les interceptions, récupère
les amortis et les volants courts.
Le
problème est de déterminer qui reste devant. Ça dépend du
potentiel du joueur. Celui qui sert reste devant, donc en général,
on passe devant à tour de rôle. Dans le cas d’une attaque, la
position l’un derrière l’autre n’est pas fixe. Un décalage va
se créer.
En
défense, il faut essayer de se répartir côte à côte chacun
dans un carré de service.
Le
service se fait généralement en revers avec la raquette devant soi,
main position haute et tête de raquette en bas mais au-dessus de la
taille. C’est un service court et rasant. Ce type de revers permet
de monter moins le volant. Si on manque le service, on peut
s’attendre à un rush, à un contre-amorti alors que s’il est
réussi on peut s’attendre à un drive ou à un dégagé.
TENNIS : TACTIQUE
TACTIQUE GÉNÉRALE AU TENNIS
AVOIR UNE TACTIQUE
On peut jouer un match de tennis sans tactique, simplement en essayant de
réaliser les coups les uns après les autres le mieux possible techniquement.
Cela peut fonctionner mais l'idéal est de débuter le match avec une
tactique de jeu en tête.
JOUER INTELLIGEMMENT
Pour pouvoir adopter une bonne tactique lors d'un match de tennis, il est
essentiel de
- bien
connaitre ses forces et ses faiblesses,
- savoir
analyser rapidement le jeu adverse pour y identifier les points forts et
les points faibles.
Il faut savoir modifier sa tactique lorsqu'elle ne
fonctionne pas et qu'il semble évident qu'elle conduit à la défaite.
JOUER SIMPLE
- viser
des zones qui ne sont pas proches des lignes, pour se laisser une marge de
sécurité,
- ne pas
prendre des risques inconsidérés sur des balles difficiles à jouer ou sur
des points importants,
- jouer
loin de l'adversaire, pour le forcer à se déplacer ou jouer directement
dans sa direction, pour le fixer,
- utiliser
son coup fort le plus souvent possible,
- frapper
avec détermination et avec un coup sûr pour réussir le point gagnant.
TACTIQUE DU TENNIS EN FOND DE COURT
Voici les règles tactiques de base à utiliser pendant les échanges de fond
de court dans un match de tennis:
- se replacer
rapidement entre chaque coup, sur la bissectrice de l'angle (la ligne
imaginaire qui séparer l'angle en deux) où l'adversaire peut envoyer la
prochaine balle.
En clair, l'objectif n'est pas de se replacer systématiquement au centre de sa moitié de terrain; l'endroit du replacement dépend de la position de l'adversaire sur sa moitié de terrain, et des trajectoires de balles qu'il peut produire à partir de cette position. - Frapper
la majorité des balles en direction croisée,
- frapper
la plupart des coups en profondeur (faire des balles longues),
- se
donner une marge de hauteur par rapport au filet, sans perdre trop de
vitesse de balle,
- frapper
des coups en angle si l'on est nettement engagé en avant de la ligne de
fond de court,
- jouer
plusieurs fois de suite dans la même direction, par exemple plusieurs
coups croisés de suite, puis changer de direction sur une balle favorable,
sans trop attendre,
- ouvrir
légèrement le terrain du côté de son coup fort pour attirer l'adversaire
dans la diagonale que l'on préfère,
- pour
passer l'adversaire lorsqu'il est monté au filet, essayer de faire des
balles plongeantes, basses, et ne pas chercher systématiquement à faire un
passing-shot gagnant,
- utiliser
le contre-pied (jouer dans la direction opposée à celle attendue par l'adversaire),
- varier:
- les effets,
- les hauteurs,
- les
vitesses de balle (faire des changements de rythme).
TACTIQUE DU TENNIS AU SERVICE
Dans un match de tennis, pour le service, les
objectifs tactiques de base sont les suivants:
- réussir environ 70% de ses premières
balles de service, sinon
- diminuer les prises de
risque et la vitesse du service,
- augmenter les effets pour
gagner en contrôle et en sécurité,
- ne pas gaspiller trop
d'énergie en tentant des aces systématiquement,
- frapper la première balle et
la deuxième balle aux 2/3 de la vitesse maximum au lieu de tenter des
premières balles très fortes et de faire des secondes balles très faibles,
- faire des services profonds,
pour empêcher le relanceur d'attaquer dès le retour de service,
- servir le coup faible de
l'adversaire,
- servir en cherchant à sortir
l'adversaire du terrain.
- De la même façon qu'en fond
de court, varier (les effets, les trajectoires, la vitesse de balle).
TACTIQUE AU TENNIS POUR LA VOLÉE
Voici les éléments tactiques de base pour le jeu à la volée au tennis:
- adopter
un placement correct en position d'attente à la volée, approximativement
au milieu des carrés de service et se replacer vers cet emplacement,
- sur une
première volée jouée un peu loin du filet, faire une volée d'attente, de
préparation, en privilégiant la longueur et la précision plutôt que la
puissance, dans l'objectif de faire une volée de finition sur les balles
suivantes,
- se
replacer plus près du filet à la suite d'une bonne volée, sauf si on
anticipe un lob de l'adversaire,
- volleyer
croisé une balle qui arrive long de ligne,
- volleyer
long de ligne une balle dont la direction est croisée,
- faire
une volée de finition (claquée) lorsque c'est possible,
- sur
toutes les volées difficiles, faire une volée d'attente en privilégiant la
longueur de balle,
- ne pas
chercher à faire des volées excessivement puissantes,
- ne pas
abuser des volées amorties, sauf si on maitrise vraiment ce coup,
- volleyer
plutôt court que long sur les volées de finition croisées (viser l'angle
du carré de service).
TACTIQUE AU TENNIS POUR LE SMASH
Voici les éléments pour la tactique de base du smash au tennis:
- frapper
les smashs à plat,
- frapper
en angle lorsque l'on est en position offensive, prés du filet,
- frapper
des smashs profonds, en angle, avec de la sécurité par rapport aux lignes
latérales lorsque l'on est en position éloignée du filet,
- frapper
des smashs puissants plein centre lorsque le smash est facile est que
l'adversaire est au centre (il y a de fortes chances qu'il anticipe d'un
côté ou de l'autre),
- frapper
le smash après le rebond sur les lobs très hauts,
- changer
la direction d'un second smash consécutif,
- sur des
smashs faciles, en position près du filet, utiliser les smashs avec rebond
haut, qui lobent l'adversaire situé en fond de court.
TACTIQUE AU TENNIS POUR LE LOB
Voici les éléments de la tactique de base pour le lob
au tennis:
- en situation défensive,
lober haut et croisé,
- en situation offensive,
lober plus bas, plutôt côté revers,
- en situation offensive,
après un lob réussi qui oblige l'adversaire à repartir en fond de court
pour jouer un coup après rebond, monter au filet dans le dos de
l'adversaire, en se plaçant près de la ligne de service,
- lober plus souvent lorsque
l'adversaire a le soleil dans les yeux.
TACTIQUE AU TENNIS POUR L'AMORTIE
Voici les éléments de la tactique de base pour l'utilisation des balles
amorties au tennis:
- utiliser
les balles amorties lorsque l'on est en position offensive, à l'intérieur
du court,
- suivre
l'amortie au filet, dans la plupart des cas,
- masquer
son geste avant de faire une balle amortie (faire une préparation de geste
qui n'est pas celle d'un coup amorti),
- utiliser
l'amortie contre des joueurs/joueuses qui se déplacent mal,
- utiliser
l'amortie contre des joueurs/joueuses qui se replacent loin derrière leur
ligne de fond de court,
- ne pas
utiliser l'amortie lorsque l'on a le vent dans le dos,
- ne pas
utiliser l'amortie sur des balles hautes.
LA TECHNIQUE DU GOLF
LE GRIP ou la tenue du club (Pour un droitier):
· placement de la main gauche :
-le manche repose sur les premières phalanges et les parties charnues viennent le recouvrir;
-le pouce est allongé le long du club légèrement sur le cote droit;
-l’extrémité du manche dépasse de la main.
· placement de la main droite :
-elle est amenée au contact de la main droite en dessous ;
-les premières phalanges se placent sous le manche ;
-le pouce est allongé sur le manche
LA POSTURE (pour les coups longs):
-les bras tombent á la verticale ;
-les mains sont écartées des cuisses d'une largeur de main ;
-les genoux sont légèrement pliés, les pieds écartés á la largeur des épaules ;
-le haut du corps est penché au niveau des hanches, le dos reste plat;
-le menton est dégagé du cou.
LE PLACEMENT par rapport á la balle :
-la semelle du club est placée juste derrière la balle, orientée vers la cible ;
-la position de la balle varie selon le type de coup à jouer.
LE SWING ou la frappe :
II se décompose en 3 temps ; la prise d'élan, la descente sur la balle et la traversée.
LE PUTTING
-les yeux sont á la verticale de balle, le corps est penché en avant, les épaules perpendiculaires á la ligne de putt
-le mouvement est un balayage d'avant en arrière, en ligne droite
-la tête est immobile. Regard fixé á l’endroit où se trouvait la balle
UN TROU DE GOLF :
Comprend :
- UN DEPART : zone pour commencer le trou, délimitée par des marques de couleurs.
- LE FAIRWAY : surface engazonnée et entretenue qui relie le départ au green,
- LE GREEN : surface de gazon très ras sur laquelle se trouve le trou, signalé par un drapeau.
- LE ROUGH : espaces naturels entourant le trou (herbe haute, forêt, arbustes ...)
- LE BUNKER : obstacle rempli de sable.
- LES OBSTACLES D'EAU : mares, ruisseaux...
SCORES
PAR: score idéal sur un trou.
BOGEY: un au-dessus du par (double, triple...)
BIRDIE: un en dessous du par.
EAGLE : deux en dessous du par.
ALBATROS: trois en dessous du par.
-le manche repose sur les premières phalanges et les parties charnues viennent le recouvrir;
-le pouce est allongé le long du club légèrement sur le cote droit;
-l’extrémité du manche dépasse de la main.
· placement de la main droite :
-elle est amenée au contact de la main droite en dessous ;
-les premières phalanges se placent sous le manche ;
-le pouce est allongé sur le manche
LA POSTURE (pour les coups longs):
-les bras tombent á la verticale ;
-les mains sont écartées des cuisses d'une largeur de main ;
-les genoux sont légèrement pliés, les pieds écartés á la largeur des épaules ;
-le haut du corps est penché au niveau des hanches, le dos reste plat;
-le menton est dégagé du cou.
LE PLACEMENT par rapport á la balle :
-la semelle du club est placée juste derrière la balle, orientée vers la cible ;
-la position de la balle varie selon le type de coup à jouer.
LE SWING ou la frappe :
II se décompose en 3 temps ; la prise d'élan, la descente sur la balle et la traversée.
LE PUTTING
-les yeux sont á la verticale de balle, le corps est penché en avant, les épaules perpendiculaires á la ligne de putt
-le mouvement est un balayage d'avant en arrière, en ligne droite
-la tête est immobile. Regard fixé á l’endroit où se trouvait la balle
UN TROU DE GOLF :
Comprend :
- UN DEPART : zone pour commencer le trou, délimitée par des marques de couleurs.
- LE FAIRWAY : surface engazonnée et entretenue qui relie le départ au green,
- LE GREEN : surface de gazon très ras sur laquelle se trouve le trou, signalé par un drapeau.
- LE ROUGH : espaces naturels entourant le trou (herbe haute, forêt, arbustes ...)
- LE BUNKER : obstacle rempli de sable.
- LES OBSTACLES D'EAU : mares, ruisseaux...
SCORES
PAR: score idéal sur un trou.
BOGEY: un au-dessus du par (double, triple...)
BIRDIE: un en dessous du par.
EAGLE : deux en dessous du par.
ALBATROS: trois en dessous du par.
COMMENT CONSTRUIRE UNE ÉPÉE ? (
Les materiaux à utiliser pour
élaborer l'épée sont les suivants (illustration 1):
1 rouleau de ruban américain
1 rouleau de cinte de embaler transparent ou de couleurs
1 morceau de 14 mm de diametre et 70 cm. de longueur de tuyau de PVC
1 morceau de mousse pour recouvrir les tuyaux
1 bouteille en plastique grande, vide et propre
1 cutter
1 ciseaux
Illustration 1. Matériaux necessairs pour l'elaboration de l'epée
2. Étapes pour construire une epée
Les étapes que on doit suivre sont:
1º. On recouvre avec la mousse les extrêmes du tuyau et on fixe avec cinte adhésive. Un des extrêmes aura 10 centimètres (manche de l'epée), et l'autre 5 centimètres (la pointe de l'arme) (illustration 2).
Illustration 2. Première étape pour élaborer l'epée2º. On coupe en cercle la bouteille vers 7 centimtroes de la partie supérieur (illustration 3).
Illustration
3. Deuxième
étape pour l'elaboration de l'epée
3º.
On introduit la coquille
pour le manche et on fixe avec la cinte adhésive (illustration 4).Illustration 44º. On recouvre avec la cinte américaine le bord de la coquille. On peut utiliser des cintes de couleurs pour personnaliser l'arme (illustrations 5 y 6).
Illustrations
5 y 6. Quatrième
étape
L'ESCRIME
Respect
et Maîtrise de soi sont
les maîtres mots de l'escrime.
Sport de combat, il n'est en aucun cas basé sur la force. L'escrime
est une discipline complète qui demande de la vitesse, de la
précision et des réflexes. Sport individuel, il se pratique aussi
en équipe.
L'Escrime
est un Sport
Olympique Français Majeur,
avec 115 médailles olympiques au compteur... Laura Flessel Colovic,
Brice Guyart, Eric Srecki, Christian d'Oriola sont les escrimeurs
les plus titrés et les plus connus des sportifs français.
C'est
un sport en expansion la F.F.E compte 64 000 licenciés, 120 000
pratiquants, et plus de 800 clubs. Il n'existe aucune contrainte
médicale pour pratiquer ce sport.
1.
HISTOIRE
Pour
diverses raisons morales et politiques, utilitaires et sociales,
l'escrime a captivé hommes de lois et militaires, éducateurs et
écrivains, médecins et scientifiques.
Les
plus grands Rois lui donnèrent ses lettres de noblesses en
transformant l'art de frapper en art de toucher adversaires et
publics.
À
la fois arts, jeux, cultures, sciences et sports, l'escrime revêt
une diversité de formes et d'intérêts qui lui assigne une fonction
culturelle importante.
Pratique
essentiellement militaire et guerrière jusqu'au 20e siècle,
l'escrime conserve une fonction utilitaire et justiciable tant que le
duel et le code de l'honneur perdurent.
Il
devient art d'agrément sous l'influence de Louis XIV qui fait de ce
loisir un des trois Arts Académiques avec la danse et l'équitation.
Après
la Révolution les bourgeois singent la noblesse et s'approprient
l'escrime (et le duel) pour en faire un art sportif puis,
progressivement, un sport artistique avant qu'elle ne devienne un
sport à part entière.
Les J.O. de 1896 et l'escrimeur averti, Pierre de Coubertin, consacrent cette évolution qui se confirmera au long de toutes les Olympiades, faisant de l'escrime le premier sport français au nombre de médailles.
Les J.O. de 1896 et l'escrimeur averti, Pierre de Coubertin, consacrent cette évolution qui se confirmera au long de toutes les Olympiades, faisant de l'escrime le premier sport français au nombre de médailles.
2. L'ESCRIME EN PRATIQUE
En
pratique l'escrime est un sport de combat opposant deux escrimeurs
qui, à l'aide de leur arme, doivent toucher l'adversaire.
L'équipement est
indispensable à la pratique de l'escrime il assure le maximum de
protection compatible avec la liberté de mouvement indispensable à
la pratique de l'escrime : un masque,
un gant, une veste résistante, une arme, un pantalon qui s'arrête
aux genoux, des chaussettes hautes et des chaussures légères et
stables.
Alliant
des qualités physiques, mentales, techniques et tactiques, ce sport
favorise la concentration, la maîtrise de soi, la coordination et
l'esprit d'initiative et de décision.
Conversation
par les armes, l'escrime est une discipline basée sur des valeurs
partagées de respect des règles, de l'adversaire, de l'arbitre,
d'abnégation et de courage.
Un
seul but : toucher
sans être touché.
Tout
en restant sur la piste, les escrimeurs doivent toucher la partie
autorisée de leur adversaire, la surface valable, à l'aide de leur
arme. Entre le « allez ! » et le « halte » de
l'arbitre, ils réalisent des actions codifiées telles que l'attaque
et la riposte pour toucher l'adversaire ou la parade
pour se défendre. Ces enchaînements d'actions constituent la «
phrase d'armes ».
3.
LES 3 ARMES
3.1. L'EPEE
Son
poids total est inférieur à 770 grammes. Sa longueur totale maximum
est de 110 cm.
La
lame en acier est de section triangulaire et de longueur
maximum de 90 cm, sa flexibilité est réglementée.
La
coquille ronde est plus grande (diamètre de 13,5 cm) et
profonde (entre 3 et 5,5 cm) que celle du fleuret et le passage de la
lame peut être excentré.
La
poignée a une longueur maximale de 20 cm et doit satisfaire à
des conditions de forme, de revêtement, de gabarit.
A
l'épée électrique, la lame est terminée par un bouton marqueur
électrique devant repousser un poids de 750 grammes.
L'épée
est une arme blanche, faite pour la main, avec une lame droite à
deux fils de pointe.
A
l'épée, la surface valable est matérialisée par l'ensemble du
corps, du bout des pieds jusqu'à la tête.
3.2. LE FLEURET
Son
poids total est inférieur à 500 grammes. Sa longueur totale maximum
est de 110 cm.
La
lame d'acier est de section quadrangulaire et de longueur maximum de
90 cm, sa flexibilité est réglementée, limitant la rigidité et la
souplesse.
La
coquille ronde doit avoir un diamètre compris entre 9,5 et 12 cm.
La
poignée a une longueur maximale de 20 cm et doit satisfaire à des
conditions de forme, de revêtement et gabarit.
Au
fleuret électrique, la lame est terminée par un bouton
marqueur électrique devant repousser un poids de 500 grammes.
Au
fleuret non électrique, la lame est terminée par une « mouche »
en plastique ou en caoutchouc.
Au
fleuret, la surface valable est matérialisée par le torse, le dos
et les épaules.
3.3. LE SABRE
Son
poids total est inférieur à 500 grammes. Sa longueur totale maximum
est de 105 cm.
La
lame en acier, de section à peu près triangulaire vers le talon,
puis rectangulaire vers son bouton, et de longueur maximum de 88 cm,
a une flexibilité également réglementée.
La
coquille est maintenant pleine, extérieurement lisse. Elle présente
une forme convexe continue se terminant par la capuce fixé au
pommeau.
Au
sabre non électrique, son extrémité est repliée sur
elle-même pour former un bouton.
Au
sabre, la surface valable est matérialisée par toute la partie du
corps situé au dessus de la « ceinture », exception faite pour les
mains.La surface valable exclut donc les membres inférieurs mais
aussi les mains.
4.
GLOSSAIRE DES TERMES DE L'ESCRIME
Attaque:
Action offensive initiale exécutée en allongeant le bras et portée
avec un mouvement progressif(fente).
Battement:
Action de frapper la lame adverse.
Contre-attaque:
Action contre-offensive simple ou composée portée pendant une
attaque adverse.
Contre-offensive:
Ensemble des actions portées pendant l'offensive adverse.
Contre-riposte:
Coup porté après avoir paré la riposte adverse. La deuxième
contre-riposte est le coup porté après avoir paré la
contre-riposte adverse.
Coquille:
Partie métallique circulaire et convexe destinée à protéger la
main.
Coup
droit: Attaque simple portée directement dans la ligne dans
laquelle on se trouve.
Défensive:
Ensemble des actions destinées à faire échec à l'offensive
adverse. Comprenant les parades, les esquives, les déplacements.
Double
(coup): On dit qu'il y a " Coup double" lorsque les
deux tireurs se touchent ensemble.
Esquive:
manière d'éviter un coup par un déplacement rapide du corps.
Fente:
Action consistant en une poussée de la jambe arrière combinée avec
une projection de
la
jambe avant .
Fer:
Lame.
Garde:
Position la plus favorable que prend le tireur pour être prê
également à l'offensive, à la
défensive
ou à la contre-offensive.
Marche:
Déplacement avant destiné à se rapprocher de l'adversaire.
Mouche:
Bouton en plastique qui recouvre l'extrémité du fleuret.
Offensive:
Ensemble des actions destinées à toucher l'adversaire.
Parade:
la parade des coups de pointe est l'action de se garantir d'un coup
porté en
détournant,
avec son arme, la lame de l'adversaire.
Piste:
Partie délimitée du terrain où se déroule le match.
Poignée:
Partie en bois, métal, en matière plastique, destinée à tenir
l'arme.
Riposte:
Action offensive portée après la parade.
Salut:
Geste de civilité que l'on fait au début et à la fin d'un assaut
ou d'une leçon. Ce geste
doit
être adressé à l'adversaire, au directeur du combat, à
l'assistance.
Toucher:
Atteindre l'adversaire avec la pointe de son arme.
Tromper:
Soustraire sa lame à la parade adverse.
Qu’est-ce
que l’escrime artistique ?
L’escrime
artistique et de spectacle lie la pratique sportive et l’activité
artistique. Elle utilise notre patrimoine historique et culturel qui
met en relief la pratique de l’escrime à travers toutes les
époques, de l’Antiquité au XXème siècle. Elle s’appuie sur
les documents d’époque : les gravures, les traités, les romans…
et sera très vite utilisée au théâtre comme au cinéma, notamment
dans le genre qualifié « de cape et d’épée ».
Les
armes sont diverses et sont choisies en fonction de l’ancrage
historique ou imaginaire : bâton, hache, fléau d’armes, dague,
épée à deux mains, canne, rapière, épée, fleuret, sabre, sabre
laser…
Utilisée
au départ de manière uniquement confidentielle sur les plateaux de
cinéma, par des maîtres d’armes passionnés, cette discipline a
été prise en main et sa pratique structurée par l’Académie
d’Armes de France puis la Fédération Française d’Escrime. Il
en existe donc trois sortes :
- L’escrime artistique de loisirs (pratique de technique et de gestuelle)
- L’escrime artistique de spectacle (pratique technique chorégraphiée au sein d’un scénario)
- L’escrime artistique de compétition (prestation notée sur un aspect technique)
Escrime
artistique et escrime sportive
L’escrime
artistique se
nourrit de la technique de l’escrime classique,
elle ne fait donc pas l’économie d’un enseignement des
fondamentaux et des règles de sécurité.
L’escrime
artistique est une simulation
de combat.
Les coups sont maîtrisés.
Elle
se pratique avec
des armes réelles,
mais sans
les protections de
l’escrime classique.
Les
combattants ne sont donc plus
des adversaires réels mais des partenaires qui coopèrent et
exécutent une chorégraphie codifiée.
L’escrime
artistique ne laisse aucune
place à l’improvisation :
les mouvements sont prévus, écrits et répétés jusqu’à les
rendre réalistes et les inclure dans une mise en scène.
Le
but de l’escrime artistique de spectacle est d’offrir l’illusion
d’un combat à un spectateur. Les mouvements
ne
seront donc plus rapides et vifs mais amplifiés,
ralentis et exagérés pour être esthétiques et lisibles du public.
Les
Fondamentaux
La
pratique de l’escrime artistique trouve son fondement dans les
techniques de base. Il est donc souhaitable que les élèves aient,
dans un premier temps, une expérience de l’escrime classique.
-
Le
maintien et l’équilibre
La
position de garde,
position « neutre » doit être travaillée. Les pieds sont orientés
perpendiculairement l’un par rapport à l’autre, écartés de la
largeur des épaules, le pied droit (droitiers) pointant en direction
de l’adversaire. Le corps est de profil (pour offrir le moins de
surface à l’adversaire), le poids est réparti équitablement sur
les deux jambes fléchies. Le corps est gainé mais souple sur les
appuis.
-
Les
déplacements
Ils
sont très importants dans le combat car ils permettent de garder
toujours la bonne distance par rapport à l’adversaire pour porter
les attaques ou faire les parades. Les élèves doivent toujours être
en position d’équilibre pour pouvoir attaquer ou se défendre dans
les meilleures conditions. Les distances et les déplacements seront
adaptés à l’arme adoptée.
o
La
marche (consigne
: « marchez »). C’est un court déplacement vers l’avant qui
s’effectue à partir de la position de garde en avançant d’abord
le pied avant puis le pied arrière. Ce déplacement compte deux
temps:
1-
pose du talon de la jambe avant
2-
avancée du pied arrière en même temps que l’on pose la pointe du
pied avant
o
La
retraite (consigne
: « rompez »). C’est un court déplacement vers l’arrière qui
s’effectue à partir de la position de garde en reculant d’abord
le pied arrière puis le pied avant. Ce déplacement compte trois
temps :
1.
Recherche du sol avec la pointe du pied arrière
2.
Pose complète du pied arrière en même temps que l’on recule le
talon du pied avant
3.
Pose de la pointe du pied avant
o
La
passe avant (consigne
: « passe avant »). C’est un déplacement vers l’avant plus
grand que la marche que l’on utilise pour s’approcher de
l’adversaire. On place le pied arrière devant le pied avant, puis
on retombe en garde vers l’avant.
o
La
passe arrière (consigne
: « passe arrière »). Idem sauf que c’est vers l’arrière.
o
La
fente (consigne
: « fendez-vous ») est l’action qui accompagne une attaque. La
détente de la jambe arrière s’accompagne d’une projection de la
jambe avant. La touche finale doit arriver en même temps que la pose
du pied avant. On travaille également le retour
en garde.
o
Le
bond (consigne
: « bond avant/bond arrière ») déplacement à l’aide d’un
saut horizontal.
o
Le
changement de garde (consigne
« changez de garde ») consiste à modifier la position de garde,
vers l’avant ou vers l’arrière. On pivote sur la jambe avant ou
sur la jambe arrière en changeant de profil.
o
La
demi-volte (consigne
« demi-volte ») changement de garde avec un demi-tour du corps.
Vers l’avant ou vers l’arrière.
o
La
volte est
une rotation complète du corps avec un retour sur la même garde que
celle du départ.
Il
existe d’autres déplacements : contre-volte, In Quartata, Passata
Solo, passe latérale… qui seront davantage travaillés par des
escrimeurs confirmés.
Les
esquives constituent
également des déplacements qui seront utilisés en escrime
artistique.
Elles
sont diverses (arrière, latérale, saut, flexion…).
BASKET: TACTIQUE
TYPES DE DÉFENSE BASKET-BALL
- Défense individuelle demi terrain: La défense homme à homme sur demi terrain est la défense par défaut du basket. Chaque joueur défend sur un joueur en particulier (du même poste). À haut pressing cette défense laisse peu de place aux attaquants. Cette défense est cependant peu efficace face aux pénétrations.Elle est de plus souvent considérée comme plus fatigante que les défenses de zone.
- Défense individuelle tout terrain: La défense homme à homme sur tout terrain reprend les principes de la défense sur demi terrain à l'exception que la pression s'opère dés que l'équipe adverse commence son attaque. Ce type de défense rend la montée de la balle plus difficile et permet donc d'intercepter beaucoup de ballons face aux meneurs inexpérimentés cependant elle n'est pas efficace devant une équipe très athlétique. De plus elle est très fatigante surtout pour le joueur défendant sur le meneur adverse.
- Défense de zone 3/2: La défense 3/2 est une défense de zone donc chaque défenseur est attribué à une zone du demi terrain. Ce type de défense permet d'éviter la prise trop fréquente de tirs extérieurs et encourage le jeu intérieur/pénétration. Elle aura une influence sur la réussite des tirs extérieurs de l'équipe adverse.
- Défense de zone 2/3: La défense 2/3 est une défense de zone qui est très efficace pour empêcher l'équipe adverse de pénétrer ou d'avoir des tirs faciles prés du cercles. C'est pourquoi elle laisse beaucoup de tirs extérieurs à l'équipe adverse. Elle sera donc efficace pour baisser le pourcentage de tirs près du cercle mais pourrait augmenter celui loin du cercle.
- Défense de zone 1/3/1: La défense 1/3/1 est une défense de zone dans laquelle le meneur adverse subit constamment une grande pression. Les joueurs extérieurs de l'équipe se doivent d'être très athlétiques car ils effectueront des aller-retours.
- Défense de zone 1/2/2: L'emploi de la zone 1/2/2 s'avère particulièrement efficace contre une attaque qui utilise un meneur de jeu et un seul en position médiane. Cette défense donne une impression de faiblesse relative dans la zone réservée, mais il n'en est rien. En effet, celle-ci n'est en fait vulnérable qu'à l'occasion d'une passe latérale en direction du poste et seulement dans le cas où le défenseur tarde à réagir. L'une des qualités principales de ce système défensif est qu'il permet un excellent rebond défensif.
- Défense de Zone Press: La défense Zone press est une défense de zone tout terrain qui est très efficace gêner la montée de balle de l'équipe adverse. Une fois l'équipe adverse en place la défense utilisée est la défense 1/3/1, cette défense est très fatigante mais permet d'intercepter de nombreux ballons.
ATHLETISME: LES LANCERS
Pour parler du geste technique du lancer du disque, on entend souvent employer le mot " volte ", ce qui laisse supposer que le lanceur tourne sur lui-même comme un danseur. Si on veut être plus précis, il faut distinguer trois phases :
1. Le départ
Le lanceur, après être rentré dans le cercle, s'équilibre et effectue quelques balances préparatoires qui vont lui permettre de se concentrer. Son objectif sera d'avoir le disque toujours très éloigné du corps afin de donner à l'engin le plus long chemin de lancement possible. Il va alors débuter son élan par un demi-tour qui lui permettra de se retrouver face à la direction du lancer.
2. La progression
A partir du moment où il se trouve face en avant, le lanceur va effectuer une progression rectiligne en accélérant, puis une rotation du bas du corps (pieds, bassin). Le lanceur est alors en appui au sol, dos à la direction du lancer, disque éloigné du corps, appuis légèrement décalés pour assurer un bon équilibre. Les épaules sont dans un plan perpendiculaire au bassin, ce que permettra l'action de détorsion finale.
3. L'extension finale
L'athlète va alors effectuer l'extension finale de tout son corps, en commençant par les jambes, puis le bassin et les épaules. Le disque quitte sa main en tournant grâce à l'action de la dernière phalange des doigts.
1. L'élan : le concurrent se positionne au fond du cercle, dos à la direction du lancer. Il adoptera soit un élan en translation, c'est-à-dire un sursaut linéaire, soit un élan en rotation. Cet élan a pour but de l'amener dans la position finale du geste avec la plus grande vitesse possible, de manière à vaincre l'inertie du poids de l'engin (7,257 kg pour les hommes, 4 kg pour les femmes).
2. Le final : le lanceur va utiliser au maximum l'action des jambes, puis du tronc et enfin du bras pour donner au poids la trajectoire la plus haute et la plus tendue possible. Il s'agit d'une véritable explosion de tout le corps où le rôle des jambes est primordial.
L'athlétisme trouve son fondement dans l'activité originelle du genre humain, qu'elle soit purement pacifique et utilitaire ou guerrière. Le lancer du javelot émarge de ces deux catégories d'action. On trouve trace de branches d'arbres que l'on taille en pointe avant que l'on ajoute un silex taillé. Plus tard l'âge de pierre apporte un progrès avec l'apparition à l’emboue de la lance d'une pointe métallique, permettant à cette lance de devenir plus meurtrière. C'est alors que l'Homme décide de comparer son adresse et son agilité en créant de véritables concours. Le javelot est aussi utilisé par toutes les armées de l'Antiquité, il se crée ainsi de véritables écoles encadrées où les enfants apprennent le maniement du javelot. Introduit aux Jeux Olympiques en 708 av J-C, le lancer du javelot comme celui du disque constitue l'une des cinq épreuves du pentathlon. Mais la technique utilisée par les pentathlètes est bien différente de celle que l'on connaît, en effet il fallait non pas le lancer le plus loin possible mais le lancer sur une cible, de plus l'engin est muni d'une courroie fixée au javelot. Le javelot est fait d'une baguette de bois d'olivier de longueur variant de 2 mètres 30 à 2 mètres 40 et est relativement léger : 400 grammes. Jusqu'à l'effondrement du monde grec le lancer du javelot demeure l'une des activités les plus pratiquées à travers le bassin méditerranéen. À l'époque de Rome l'engin devient plus lourd : 800 grammes et plus long : 2 mètres 70, il est en bois de cornouiller avec une pointe de fer. De nombreux concours de précision ont lieu dans les camps militaires, mais aussi lors de fêtes de village ou de mariage. En 1951, l'Américain Bud Held fait évoluer la discipline en inventant et utilisant le premier javelot creux, et en raccourcissant la pointe métallique au bout de son modèle. Par ailleurs, il conçoit et commercialise le premier engin en aluminium en 1954. Il améliore à deux reprises le record du monde de la discipline en 1953 et 1955
Se décompose en 5 phases:
Se décompose en 5 phases:
1. La course d'élan préparatoire
Elle comporte en moyenne 8 foulées. Le javelot (dans la main gauche) est positionné au niveau de la tête, l'ouverture du coude et de l'épaule droite facilite le placement du haut du corps.
A la fin de la course préparatoire le lanceur tend le bras droit vers l'arrière en exerçant une rotation des épaules. Le javelot reste perpendiculaire à l'axe du corps.
2. La course de placement
La pointe du javelot près de l'œil droit, la ligne d'épaules parallèle à la ligne de course, le regard fixé sur la trajectoire, la main relâché, le lanceur de javelot entame sa course de placement. Cette dernière compte un nombre d'appuis variant de 3 à 6.
3. Le HOP ou Pas croisé
Le "HOP", aussi appelé "PAS CROISE" est une longue impulsion sur jambe gauche au cours de laquelle la jambe droite est balancée vers l'avant. Au cours de cette action, le buste du lanceur reste parallèle à la ligne de course, le regard fixe la trajectoire, l'épaule et le bras droit sont éloignés, relâchés et quasi oublié loin vers l'arrière.
4. Le double appui suivit de la face avant
Le lanceur conserve hanche, genou et pied droit dirigés vers l'avant. Le contact violent du pied au sol va accentuer la mise en tension des muscles de l'épaule.
Pendant le face-avant le pied gauche reste au sol afin d'avoir un appui solide. Lors de cette action explosive (projection de l'épaule droite) le javelot quitte la main à la verticale du pied gauche.
5. Le rattrapé
Le rattrapé est à la phase ou le lanceur récupère son équilibre pour ne pas sortir de la piste d'élan.
1. Prise du marteau
Pour les droitiers, la prise de la poignée se fait avec la main gauche, puis la droite qui vient se refermer sur la gauche.
2. Position de départ
Dos à l’air de lancer et au fond du plateau. L’écart entre les deux pieds est légèrement supérieur à la largeur des épaules.
3. Les moulinets
Le concurrent fait d'abord prendre de la vitesse à son marteau en le faisant tourner 2-3 fois autour de sa tête en position stationnaire.
4. Les tours
Puis il l'accélère de manière continue en tournant 3-4 fois sur lui-même tout en restant dans le cercle.
5. La phase finale
Les jambes se redressent progressivement. Au moment du lâché du marteau, la masse corporel est répartie de manière équitable sur les 2 pieds et les bras sont tendus. La phase finale est la continuation des tours qui précède. La seule différence, est qu’une fois atteint le point bas, la jambe gauche s’étire et le pied et la jambe droite tourne activement.
Règlement
des Lancers
- Le javelot
- la mesure s’effectue de la trace laissée par la pointe du javelot à la partie intérieure de l’arc de cercle délimitant la zone d’élan.
- le javelot doit être tenu à la cordée
- il doit toucher le sol par la pointe de la tête métallique en 1er, sinon jet nul (manqué)
- pendant le lancer, le lanceur ne doit pas toucher avec son corps : la ligne délimitant l’arc de cercle, les lignes perpendiculaires au couloir d’élan, les lignes parallèles distantes de 4m délimitant le couloir d’élan ;
- après le lancer, le lanceur ne pourra quitter la zone d’élan que lorsque le javelot aura touché le sol ;
- il sortira de la zone d’élan derrière l’arc de cercle
- le javelot doit être lancé par-dessus l’épaule
- pas de projection par mouvement rotatif
- pendant l’élan, ne pas tourner le dos à l’arc de lancement
- Le poids
- La mesure s’effectue à partir de la trace laissée par l’engin la plus proche du centre du cercle, en direction du centre, jusqu’à la partie intérieure du cercle
- Le poids est lancé de l’épaule, d’une seule main,
- Interdiction de l’abaisser de la position de départ, et de l’amener en arrière du plan des épaules,
- Les jets doivent retomber à l’intérieur des limites du secteur de lancers
- Dès que le lanceur a pénétré dans le cercle et commence son lancer, son jet est considéré comme nul si :
- Il touche la partie supérieure du butoir,
- Il touche la partie supérieure du cercle,
- Il touche le sol à l’extérieur du cercle : au-delà du diamètre et de ses prolongements délimitant la partie « avant » de la zone d’élan même si entre temps il interrompt son lancer
- le lanceur a 1’ pour effectuer son jet ; il peut interrompre son lancer pendant cette minute.
- dès que l’engin est lâché, le jet est considéré comme nul si, avant que le poids soit retombé au sol, le lanceur sort du cercle
- lorsque le poids est retombé, le lanceur peut sortir du cercle par la partie arrière délimitée par un diamètre tracé
- Le disque
- la mesure s’effectue du point d’impact au sol le plus proche du cercle en direction du centre, jusqu’au bord interne du cercle.
- Idem qu’au poids au sujet de l’exécution des lancers (il n’y a pas de butoir sur l’aire de disque)
4. Le marteau
La distance parcourue par le marteau est mesurée immédiatement après le jet, à partir du point d'impact jusqu'à l'intérieur de la bordure du cercle (lecture du résultat).
Les
juges placent des drapeaux à l'extérieur du secteur de lancer pour
indiquer à chaque concurrent le point d'impact de son meilleur jet.
On
retient le meilleur jet de chaque concurrent pour le classement
final.
Le gagnant est celui qui a lancé le marteau le plus
loin.
En cas d'égalité, on attribue la première position à celui des concurrents qui a obtenu le meilleur lancer lors de ses deux autres essais.
En cas d'égalité, on attribue la première position à celui des concurrents qui a obtenu le meilleur lancer lors de ses deux autres essais.
EVALUATION
DES LANCERS
Critères
d’évaluation du lancer de javelot:
- L’élan est dynamique
- Le bras de lancer est légèrement orienté vers l’arrière durant l’élan avec une petite flexion du coude
- On peut identifier un pas d’impulsion avant le lancer
- Le lancer est effectué au terme d’une poussée active de la jambe
- Le mouvement des hanches avant le lancer
- Avant le lancer, le coude est ramené en avant, le javelot est lancé au-dessus de la tête
Critères
d’évaluation du lancer de poids:
- La position de lancer est correcte.
- On peut observer une extension complète du corps (pied-genou-hanche-bras) dans la direction du lancer.
- La posture est droite.
- Le coude qui lance est levé.
Critères
d’évaluation du lancer de disque:
- Rythme correct
- L’objet lancé doit partir droit devant
- Ne pas franchir les lignes de la zone avec les pieds
- Avancement durant l’élan
- Tension du corps au moment du lancer
Critères
d’évaluation du lancer de marteau:
- Moulinets circulaires rythmés
- Augmentation régulière de la vitesse au cours des 3 ou 4 tours
- Une finale explosive
- Un angle de projection optimal de l'ordre de 42-44°
SPORTS ADAPTÉS
LE TORBALL
Le torball (prononcer torbal), est exclusivement réservé aux déficients visuels. Créé en Allemagne en 1955, il est introduit en France en 1970 et organisé en compétitions internationales depuis 1988. Il ne figure pas au programme des jeux paralympiques ; c'est le goal-ball, version américaine quelque peu différente, qui y est joué.
Le torball est un sport pratiqué par les femmes et les hommes, mais il n'est pas mixte. Il est joué entre deux équipes de trois joueurs (deux ailiers et un avant-centre) ; l'objectif est de marquer le plus grand nombre de buts au cours des deux mi-temps de cinq minutes de temps effectif.
La boccia ressemble à la pétanque. Elle est pratiquée par les valides et par les handicapés en handisport.
Règles
Au début du match, un tirage au sort désigne l'équipe qui aura les boules rouges et celle qui aura les boules bleues. L’équipe rouge commence la partie en lançant une boule blanche appelée «jack». L'objectif de chaque équipe est d'envoyer ses boules le plus près possible de la boule blanche. Le sportif en fauteuil roulant peut lancer ses six boules avec la main, le pied ou à l'aide d'un appareil. Les parties sont mixtes et peuvent se dérouler individuellement, en couples ou en équipes de quatre joueurs. La durée d'une partie ne peut excéder 50 minutes.
Équipement et terrain
La Boccia se joue avec une boule de cuir. Il se déroule sur un terrain couvert rectangulaire de 12,5 mètres sur 6.
LE VOLLEYBALL ASSIS
Le volleyball assis a été ajouté au programme des Jeux paralympiques en 1980, aux Pays-Bas. Au volleyball assis, la hauteur du filet est réduite à 1,15 m pour les hommes et à 1,05 m pour les femmes. Aux compétitions paralympiques de volleyball assis, les athlètes s’exécutent sur un terrain plus petit, comportant une zone libre de 3 m sur chacun des côtés du terrain et une zone libre de 7 m au-dessus du terrain. Pendant une offensive, le bassin des joueurs de la rangée avant doit demeurer en contact avec le terrain. Les défenseurs peuvent aussi participer à l’offensive pourvu que, lorsqu’ils ou elles frappent le ballon, leur bassin ne touche pas à la ligne d’attaque ni ne passe au-dessus. La plupart du temps, les défenseurs doivent demeurer en contact avec le terrain pendant tout le match. Toutefois, si un défenseur tente de « sauver un ballon », il ou elle a le droit de perdre le contact avec le terrain temporairement. Lors des compétitions assis, un athlète de la rangée avant a le droit le bloquer un service.