EPS IES "CHRISTINE PICASSO"

Éducation physique et sportive IES "CHRISTINE PICASSO". MÁLAGA

Prof: SALVADOR MORALES MUÑOZ

4º BILINGUE

LES DANSES LATINES
BACHATA
Son histoire:
La bachata ne ressemble en rien à la salsa et au merengue. Il s'agit d'une musique romantique originaire de la République dominicaine où le chanteur pleure sa ballade avec beaucoup de passion (par moment, on dirait vraiment qu'il pleure ses paroles!). Apparue dans les quartiers défavorisés de Santo Domingo, pendant les années 1960, la bachata a conquis la population dominicaine dans les années 1990.
À l'origine, il s'agissait simplement d'une chanson accompagnée à la guitare. Aujourd'hui, un orchestre de bachata comprend des synthétiseurs, des instruments de percussion, une basse et, surtout, une guitaire au son très aigu. C'est ce dernier instrument qui donne un son unique à la bachata.
Son style:
Elle se distingue du merengue par des rythmes plus lents et par des mélodies aux accents nettement plus romantiques, ce qui n'empêche pas des paroles souvent olé-olé, dans la bonne vieille tradition macho latina!

SALSA
Son histoire:
La salsa (sauce piquante en espagnol) est un style de musique populaire ayant pris naissance dans la communauté hispanique de New York au milieu des années 70, par suite de l'évolution musicale de divers rythmes latins. Né d'un mélange de musique afro-cubaine et portoricaine enrichie de rock et de jazz, la salsa prend racine dans la musique latine des années 40 (trompettes, flûtes, voix) ainsi que dans les rythmes de danse des années 50 qui connurent divers degrés de popularité, soit : la rumba, le mambo, et le cha-cha-cha. C'est sous l'influence du rock que la guitare électrique et des procédés électroniques furent ajoutés à la salsa, tandis que les qualités d'improvisation et d'orchestration furent héritées du jazz. En raison des pressions sociales et de la situation politique qui sévissait à Cuba et à Porto Rico, de nombreux citoyens s'exilèrent à New York, à Miami et dans plusieurs villes des États-Unis. Ce sont ces gens et d'autres passionnés de musique ayant grandi dans le Harlem hispanophone de New York, qui créèrent cet engouement. Sans compter certains musiciens des Caraïbes, notamment, la chanteuse cubaine Celia Cruz et l'artiste Tito Puente, qui commencèrent leur carrière avant même les débuts de la salsa; le musicien Eddie Palmieri, le tromboniste Willie Colon, le flûtiste Johnny Pacheco et le percussionniste Ray Barretto. Sans oublier les artistes Victor Paz, Bobby Valentin, Larry Harlow, Hector Lavoe, Ismael Rivera, et bien entendu Cheo Feliciano, qui ont formé THE FANIA ALL STARS, dont le premier spectacle fut donné en 1973 au Yankee Stadium de New York.

Son style:
La salsa s'est ensuite fait connaître dans plusieurs communautés hispanophones des États-Unis. Elle a à son tour influencé le rock et le jazz. C'est ainsi que des rythmes latins et des instruments de percussion se retrouvent maintenant dans la musique rock et le dance. Cela dit, la salsa est encore chantée en espagnol, et bien peu d'artistes sont parvenus au même succès en chantant en anglais. Cette danse d'origine latine est fort similaire au mambo. La principale différence réside dans le fait que le mambo se danse généralement sur deux temps tandis que la salsa se danse plutôt sur un seul temps.

CHA-CHA
Son histoire:
Dans les Antilles, certaines plantes produisent des graines nommées cha-cha, qui sont utilisées comme crécelles pour créer ce qu'on appelle le rythme cha-cha. Le cha-cha-cha est une danse cubaine dérivée du mambo. Au début, en pleine fièvre du mambo, bien des danseurs ne pratiquaient pas le cha-cha-cha parce qu'ils considéraient qu'il allait à l'encontre du rythme naturel de la musique. Ceux qui s'adonnaient aux danses sociales critiquaient l'aspect acrobatique et sautillant des mambos rapides, préférant les mouvements fluides caractérisant généralement les danses latines. En 1953, l'orchestre cubain América agrémenta le bien connu danzon d'un nouveau rythme syncopé. Cela sonnait comme un mambo très lent. Les danseurs cubains exécutaient un petit mouvement de triple hip sur la pulsation lente, qui se transforma progressivement en triple step. Cette danse fit ensuite son entrée en Amérique du Nord et acquit une grande popularité au milieu des années 50. En 1959, le cha-cha-cha était devenu le style le plus en vogue dans les studios de danse.
Son style:
La base n'étant pas très compliqué, on peut diversifier la danse par des tours, des changements de direction et des figures improvisées. La plupart des danseurs de danse sociale ont beaucoup plus de facilité avec le rythme du cha-cha-cha qu'avec celui du mambo, car il se prête facilement à plusieurs variations. Aujourd'hui, cinquante ans après sa création, le cha-cha-cha demeure la danse latine la plus populaire en Amérique du Nord et en Europe.

MERENGUE
Son histoire:
Le merengue est un style de chant et de danse très populaire originaire de République dominicaine. Il prit naissance au début du XIXe siècle, et est lié au meringue d'Haïti. Depuis, le merengue est devenu une forme de danse latine amusante, simple et à la portée de tous. Cette danse se caractérise principalement par un mouvement des hanches qui balancent de gauche à droite (déhanchement cubain) ainsi que par la figure " pas de côté/pieds ensemble/pas de côté ". Comme c'est le cas pour toutes les danses latines, la version originale est rapide et agitée. Le merengue est joué autant par des groupes folk, avec des instruments comme l'accordéon, la grosse caisse double, et le guayo en métal, que par divers orchestres populaires. Bien qu'il fit son apparition en Amérique du Nord dans les années 50, le merengue ne fut connu à New York que quelques années plus tard. Des musiciens et chanteurs de renom tels Angel Viloria, Johnny Ventura et Juan Luis Guerra contribuèrent à son succès.
Son style:
Elle est aujourd'hui une danse sociale structurée offrant des tempos variés. Il y a le paséo (variante lente), le merengue (rythme moyen) et le jaleo (rapide).

RUMBA
Son histoire:
La rumba, qui existe à Cuba depuis plus d'un siècle, a subi des influences afro-cubaines et a été reconnue pour la première fois en 1913. À l'origine, elles se caractérisait par de " violents mouvements des hanches, des épaules et du tronc " et était dansée par les paysans lors de festivités. La danse perdit peu à peu son aspect rapide et rythmé pour gagner en raffinement et en lenteur dans une version appelée son. Le son fut créé pour la classe moyenne de Cuba. Lorsque cette forme de danse fut acceptée par l'élite de la société cubaine, on en fit une version encore plus lente et on l'appela danzon. En rumba, les instruments de musique les plus courants sont les percussions, les maracas et les claves. La rumba se caractérise par le " déhanchement cubain ", un contact visuel intense entre les partenaires jouant la séduction, ainsi qu'un changement de poids lent et en contrôle entre les pas.
Son style:
Cette danse est reconnue pour ses mouvements de hanches sensuels et précis. En rumba, la femme est mise en valeur et devient le centre d'attention, équilibre, déhanchement en contrôle, sensualité, grâce.



Rapport McLaren: le sport russe sous le signe du dopage

Par Marco Martins pour rfi.fr

Le dopage sous contrôle
Le juriste canadien Richard McLaren et son équipe ont dévoilé, à Londres, un tableau riche et complet de ce que la Russie a fait, entre 2011 et 2015, pour tromper le monde du sport.

Cinq ans de pratiques dopantes
L’enquête s’est portée de 2011 à 2015, cela à la suite des propos de l'ancien patron du laboratoire antidopage de Moscou, Grigori Rodtchenkov, réfugié aux Etats-Unis. Il avait fait état de ces pratiques de grande ampleur dans les colonnes du quotidien New York Times en mai dernier.
Richard McLaren a pu identifier quelles compétitions ont été touchées par ce système : « cette manipulation systématique et centralisée des contrôles antidopage a évolué et a été affinée au fur et à mesure de son utilisation, aux Jeux olympiques de Londres en 2012, aux Universiades de 2013, aux Championnats du monde d'athlétisme 2013 à Moscou, et aux Jeux d'hiver à Sotchi en 2014 », a-t-il affirmé.

Un système bien ficelé
Le système qui était bien ficelé a été profitable à « plus de 1000 athlètes russes participant à des disciplines d'été, d'hiver ou paralympiques » qui ont donc pu « contourner les contrôles positifs », a révélé Richard McLaren. Mais comment faisaient-ils pour fausser les résultats ? Pour les contrôles avant les JO de Londres, « du sel et du Nescafé ont ainsi été ajoutés dans les échantillons urinaires », car ils ne disposaient de « l'urine propre » que pour huit des dix athlètes contrôlés positifs a expliqué le juriste canadien, avant de détailler la manipulation : « le Dr Rodchenkov a remplacé les urines sales de huit athlètes. Il a modifié les échantillons en les diluant avec de l'eau, en ajoutant du sel, du dépôt ou des granules de Nescafé si nécessaire pour retrouver la concentration et l'apparence de l'échantillon B ».
Dans l’athlétisme, par exemple, lors des Championnats du monde 2013, « le laboratoire (de Moscou) a mis de côté des échantillons positifs, qui devaient être échangés, en enlevant les bouchons et en remplaçant l'urine sale, avant que les échantillons ne soient envoyés à un autre laboratoire sur instruction de l'IAAF », a-t-il confié lors de sa première conférence de presse le 18 juillet 2016.
L’objectif russe était plutôt simple à comprendre selon Richard McLaren : « cela visait à assurer à la Russie, le pays hôte, qu'elle pourrait décrocher le plus de médailles possible en permettant à ses meilleurs sportifs prétendant à une médaille de se doper et, parfois, dans certains cas, y compris pendant les Jeux » a-t-il assuré.


Questions

Qu'est-ce que le dopage?

Quelles sont les substances dopantes?
Quelles sont les conséquences du dopage sur la santé?
Pourquoi prendre ce risque alors qu'en cas de scandale, ils seront décriés?

Qu’est-ce que la mort subite du sportif ?

La mort subite du sportif tue tous les ans de nombreuses personnes en France au cours de leurs activités physiques. Vous en avez entendu parler, vous ne savez pas de quoi il s’agit et vous aimeriez comprendre. Face à la méconnaissance de ce phénomène, nous allons expliquer simplement le fonctionnement normal du cœur et les mécanismes d’un tel accident.
La pompe cardiaque
Comme vous le savez peut être, le cœur est une sorte de double pompe. La première, à gauche, à pour but d’amener le sang oxygéné aux organes comme les muscles et la seconde, à droite, ramène le sang appauvri pour qu’il soit ré-oxygéné au niveau des poumons.
Au cours de l’activité physique, le besoin des muscles en oxygène et en énergie oblige le cœur à battre plus fort et plus vite et la respiration à augmenter en rythme est en profondeur.
Pour cela, des hormones comme l’adrénaline stimulent le système nerveux du cœur provoquant une fréquence cardiaque plus élevée.
Le muscle cardiaque
Le cœur est aussi un muscle spécifique qui contrairement aux muscles squelettiques (qui permettent le mouvement) n’a pas besoin d’être commandé volontairement et qui dispose de sa propre organisation nerveuse.
Par contre, comme pour les muscles squelettiques, il peut avoir des crampes. Pour lui, on appelle cela : infarctus d’effort.
Les crampes apparaissent sur un muscle fatigué et en manque d’oxygène. Pour le cœur, le manque d’oxygène est provoqué par l’obstruction d’un vaisseau sanguin.
Pourquoi cela apparait chez le sportif ?
Au cours de la pratique sportive, le cœur bat plus vite, plus fort et les besoins propres du cœur en oxygène sont plus importants.
Dans seulement 14% des cas, la personne en réchappe et cet accident foudroie environ 1 personne sur 10000 par an au cours d’un exercice physique.
Les risques sont multipliés par 5 si vous pratiquez régulièrement et par 56 si vous pratiquez occasionnellement.
Vous connaissez quelque cas de mort subite ? Sur quelles activités sportives ?
Quels sont les facteurs de risque pour la mort subite ?
Qu'est-ce qu'on peut faire pour diminuer les risques de mort subite du sportif?

LE BADMINTON: TACTIQUE

Tactique du badminton en simple

Le centre du terrain est une surface et le placement par rapport à cette surface est variable. Il dépend du coup que l’on vient d’effectuer, de l’endroit où on a mis le volant et des possibilités de ripostes de l’adversaire.

Le service long est celui qui est privilégié en simple. Ce coup demande une grande puissance et une bonne poussée des jambes dans le volant. Il est essentiel d’arriver à donner une trajectoire quasi-verticale en fond de court. Sinon, on s’expose au smash de l’adversaire. Il doit être si possible proche de la ligne médiane parce que comme ce n’est pas un coup d’attaque, cela ne permet pas à l’adversaire d’avoir un angle d’attaque plus grand.

Le service court doit tomber juste derrière la ligne de service et doit avoir une trajectoire rasante sous peine de se prendre un smash de l’adversaire. Il est aussi médian pour ne pas donner d’angle à l’adversaire.
Le retour de service classique est un dégagé que l’on remet au centre ou un renvoi du côté où on a reçu le volant pour accélérer le jeu. Ça peut être un amorti droit ou croisé juste derrière le filet, ce qui va entraîner l’adversaire dans des déplacements en étant obligé de remonter le volant si l’amorti est bien réalisé. Cela peut être un smash si le service est court.

Le jeu de base se fait essentiellement en coup droit en utilisant les espaces libres qui sont la profondeur, la largeur ou la hauteur. En profondeur, on utilise les dégagés et amortis alors qu’en largeur on utilise les coups croisés et décroisés.
On peut fixer son adversaire à un même endroit pour placer le volant ailleurs sur un coup ou un changement de rythme.
Varier les rythmes, les coups et les trajectoires pour créer des espaces libres. On peut aussi le mettre en difficulté en jouant le contre-pied.
Dès que le jeu est en hauteur, que le volant est un peu court, on utilise le smash dans les espaces libres. L’amorti en main haute permet de surprendre l’adversaire car c’est la même préparation qu’un smash.

En défense, il faut si possible, pour avoir le temps de se replacer, renvoyer le volant loin, haut, au centre du fond du court. Si un volant arrive relativement haut, pour obliger l’adversaire à remonter le volant au filet, on fait une défense en amorti au filet.

Tactique du badminton en double

Dès que l’on a l’initiative, il faut essayer de la conserver. C’est un jeu très rapide avec des frappes très sèches et très violentes. On utilise beaucoup le smash et le drive. Le double est assez gratifiant pour les débutants et moins éprouvant que le simple.
En double, on est plus sur la notion de cible verticale alors qu’en simple sur la notion de cible horizontale. La position d’attente est primordiale. On est tout de suite en échec si on laisse tomber sa tête de raquette au niveau des jambes.

En attaque, on essaye au maximum de mettre un joueur devant et un joueur derrière. Celui de derrière récupère les volants hauts et longs alors que celui de devant joue les interceptions, récupère les amortis et les volants courts.
Le problème est de déterminer qui reste devant. Ça dépend du potentiel du joueur. Celui qui sert reste devant, donc en général, on passe devant à tour de rôle. Dans le cas d’une attaque, la position l’un derrière l’autre n’est pas fixe. Un décalage va se créer.

En défense, il faut essayer de se répartir côte à côte chacun dans un carré de service.


Le service se fait généralement en revers avec la raquette devant soi, main position haute et tête de raquette en bas mais au-dessus de la taille. C’est un service court et rasant. Ce type de revers permet de monter moins le volant. Si on manque le service, on peut s’attendre à un rush, à un contre-amorti alors que s’il est réussi on peut s’attendre à un drive ou à un dégagé.




TENNIS : TACTIQUE

TACTIQUE GÉNÉRALE AU TENNIS
AVOIR UNE TACTIQUE
On peut jouer un match de tennis sans tactique, simplement en essayant de réaliser les coups les uns après les autres le mieux possible techniquement.
Cela peut fonctionner mais l'idéal est de débuter le match avec une tactique de jeu en tête.
JOUER INTELLIGEMMENT
Pour pouvoir adopter une bonne tactique lors d'un match de tennis, il est essentiel de
  • bien connaitre ses forces et ses faiblesses,
  • savoir analyser rapidement le jeu adverse pour y identifier les points forts et les points faibles.
Il faut savoir modifier sa tactique lorsqu'elle ne fonctionne pas et qu'il semble évident qu'elle conduit à la défaite.
JOUER SIMPLE
  • viser des zones qui ne sont pas proches des lignes, pour se laisser une marge de sécurité,
  • ne pas prendre des risques inconsidérés sur des balles difficiles à jouer ou sur des points importants,
  • jouer loin de l'adversaire, pour le forcer à se déplacer ou jouer directement dans sa direction, pour le fixer,
  • utiliser son coup fort le plus souvent possible,
  • frapper avec détermination et avec un coup sûr pour réussir le point gagnant.

TACTIQUE DU TENNIS EN FOND DE COURT
Voici les règles tactiques de base à utiliser pendant les échanges de fond de court dans un match de tennis:
  • se replacer rapidement entre chaque coup, sur la bissectrice de l'angle (la ligne imaginaire qui séparer l'angle en deux) où l'adversaire peut envoyer la prochaine balle.
    En clair, l'objectif n'est pas de se replacer systématiquement au centre de sa moitié de terrain; l'endroit du replacement dépend de la position de l'adversaire sur sa moitié de terrain, et des trajectoires de balles qu'il peut produire à partir de cette position.
  • Frapper la majorité des balles en direction croisée,
  • frapper la plupart des coups en profondeur (faire des balles longues),
  • se donner une marge de hauteur par rapport au filet, sans perdre trop de vitesse de balle,
  • frapper des coups en angle si l'on est nettement engagé en avant de la ligne de fond de court,
  • jouer plusieurs fois de suite dans la même direction, par exemple plusieurs coups croisés de suite, puis changer de direction sur une balle favorable, sans trop attendre,
  • ouvrir légèrement le terrain du côté de son coup fort pour attirer l'adversaire dans la diagonale que l'on préfère,
  • pour passer l'adversaire lorsqu'il est monté au filet, essayer de faire des balles plongeantes, basses, et ne pas chercher systématiquement à faire un passing-shot gagnant,
  • utiliser le contre-pied (jouer dans la direction opposée à celle attendue par l'adversaire),
  • varier:
    • les effets,
    • les hauteurs,
    • les vitesses de balle (faire des changements de rythme).

TACTIQUE DU TENNIS AU SERVICE
Dans un match de tennis, pour le service, les objectifs tactiques de base sont les suivants:
  • réussir environ 70% de ses premières balles de service, sinon
    • diminuer les prises de risque et la vitesse du service,
    • augmenter les effets pour gagner en contrôle et en sécurité,
  • ne pas gaspiller trop d'énergie en tentant des aces systématiquement,
  • frapper la première balle et la deuxième balle aux 2/3 de la vitesse maximum au lieu de tenter des premières balles très fortes et de faire des secondes balles très faibles,
  • faire des services profonds, pour empêcher le relanceur d'attaquer dès le retour de service,
  • servir le coup faible de l'adversaire,
  • servir en cherchant à sortir l'adversaire du terrain.
  • De la même façon qu'en fond de court, varier (les effets, les trajectoires, la vitesse de balle).


TACTIQUE AU TENNIS POUR LA VOLÉE
Voici les éléments tactiques de base pour le jeu à la volée au tennis:
  • adopter un placement correct en position d'attente à la volée, approximativement au milieu des carrés de service et se replacer vers cet emplacement,
  • sur une première volée jouée un peu loin du filet, faire une volée d'attente, de préparation, en privilégiant la longueur et la précision plutôt que la puissance, dans l'objectif de faire une volée de finition sur les balles suivantes,
  • se replacer plus près du filet à la suite d'une bonne volée, sauf si on anticipe un lob de l'adversaire,
  • volleyer croisé une balle qui arrive long de ligne,
  • volleyer long de ligne une balle dont la direction est croisée,
  • faire une volée de finition (claquée) lorsque c'est possible,
  • sur toutes les volées difficiles, faire une volée d'attente en privilégiant la longueur de balle,
  • ne pas chercher à faire des volées excessivement puissantes,
  • ne pas abuser des volées amorties, sauf si on maitrise vraiment ce coup,
  • volleyer plutôt court que long sur les volées de finition croisées (viser l'angle du carré de service).

TACTIQUE AU TENNIS POUR LE SMASH
Voici les éléments pour la tactique de base du smash au tennis:
  • frapper les smashs à plat,
  • frapper en angle lorsque l'on est en position offensive, prés du filet,
  • frapper des smashs profonds, en angle, avec de la sécurité par rapport aux lignes latérales lorsque l'on est en position éloignée du filet,
  • frapper des smashs puissants plein centre lorsque le smash est facile est que l'adversaire est au centre (il y a de fortes chances qu'il anticipe d'un côté ou de l'autre),
  • frapper le smash après le rebond sur les lobs très hauts,
  • changer la direction d'un second smash consécutif,
  • sur des smashs faciles, en position près du filet, utiliser les smashs avec rebond haut, qui lobent l'adversaire situé en fond de court.
TACTIQUE AU TENNIS POUR LE LOB
Voici les éléments de la tactique de base pour le lob au tennis:
  • en situation défensive, lober haut et croisé,
  • en situation offensive, lober plus bas, plutôt côté revers,
  • en situation offensive, après un lob réussi qui oblige l'adversaire à repartir en fond de court pour jouer un coup après rebond, monter au filet dans le dos de l'adversaire, en se plaçant près de la ligne de service,
  • lober plus souvent lorsque l'adversaire a le soleil dans les yeux.


TACTIQUE AU TENNIS POUR L'AMORTIE
Voici les éléments de la tactique de base pour l'utilisation des balles amorties au tennis:
  • utiliser les balles amorties lorsque l'on est en position offensive, à l'intérieur du court,
  • suivre l'amortie au filet, dans la plupart des cas,
  • masquer son geste avant de faire une balle amortie (faire une préparation de geste qui n'est pas celle d'un coup amorti),
  • utiliser l'amortie contre des joueurs/joueuses qui se déplacent mal,
  • utiliser l'amortie contre des joueurs/joueuses qui se replacent loin derrière leur ligne de fond de court,
  • ne pas utiliser l'amortie lorsque l'on a le vent dans le dos,
  • ne pas utiliser l'amortie sur des balles hautes.



LA TECHNIQUE  DU GOLF

LE GRIP ou la tenue du club (Pour un droitier):
· placement de la main gauche :
-le manche repose sur les premières phalanges et les parties charnues viennent le recouvrir;
-le pouce est allongé le long du club légèrement sur le cote droit;
-l’extrémité du manche dépasse de la main.

· placement de la main droite :
-elle est amenée au contact de la main droite en dessous ;
-les premières phalanges se placent sous le manche ;
-le pouce est allongé sur le manche


LA POSTURE (pour les coups longs):
-les bras tombent á la verticale ;
-les mains sont écartées des cuisses d'une largeur de main ;
-les genoux sont légèrement pliés, les pieds écartés á la largeur des épaules ;
-le haut du corps est penché au niveau des hanches, le dos reste plat;
-le menton est dégagé du cou.

LE PLACEMENT par rapport á la balle :
-la semelle du club est placée juste derrière la balle, orientée vers la cible ;
-la position de la balle varie selon le type de coup à jouer.

LE SWING ou la frappe :
II se décompose en 3 temps ; la prise d'élan, la descente sur la balle et la traversée.

LE PUTTING
-les yeux sont á la verticale de balle, le corps est penché en avant, les épaules perpendiculaires á la ligne de putt
-le mouvement est un balayage d'avant en arrière, en ligne droite
-la tête est immobile. Regard fixé á l’endroit où se trouvait la balle

UN TROU DE GOLF :
Comprend :
- UN DEPART : zone pour commencer le trou, délimitée par des marques de couleurs.
- LE FAIRWAY : surface engazonnée et entretenue qui relie le départ au green,
- LE GREEN : surface de gazon très ras sur laquelle se trouve le trou, signalé par un drapeau.
- LE ROUGH : espaces naturels entourant le trou (herbe haute, forêt, arbustes ...)
- LE BUNKER : obstacle rempli de sable.
- LES OBSTACLES D'EAU : mares, ruisseaux...

SCORES
PAR: score idéal sur un trou.
BOGEY: un au-dessus du par (double, triple...)
BIRDIE: un en dessous du par.
EAGLE : deux en dessous du par.
ALBATROS: trois en dessous du par.




COMMENT CONSTRUIRE UNE ÉPÉE ? (




1. Matériaux nécessaires
Les materiaux à utiliser pour élaborer l'épée sont les suivants (illustration 1):
  • 1 rouleau de ruban américain
  • 1 rouleau de cinte de embaler transparent ou de couleurs
  • 1 morceau de 14 mm de diametre et 70 cm. de longueur de tuyau de PVC
  • 1 morceau de mousse pour recouvrir les tuyaux
  • 1 bouteille en plastique grande, vide et propre
  • 1 cutter
  • 1 ciseaux


     
Illustration 1. Matériaux necessairs pour l'elaboration de l'epée


2. Étapes pour construire une epée
Les étapes que on doit suivre sont:
1º. On recouvre avec la mousse les extrêmes du tuyau et on fixe avec cinte adhésive. Un des extrêmes aura 10 centimètres (manche de l'epée), et l'autre 5 centimètres (la pointe de l'arme) (illustration 2).





Illustration 2. Première étape pour élaborer l'epée
 2º. On coupe en cercle la bouteille vers 7 centimtroes de la partie supérieur (illustration 3).

 

Illustration 3. Deuxième étape pour l'elaboration de l'epée
  3º. On introduit la coquille pour le manche et on fixe avec la cinte adhésive (illustration 4).

 


Illustration 4
  4º. On recouvre avec la cinte américaine le bord de la coquille. On peut utiliser des cintes de couleurs pour personnaliser l'arme (illustrations 5 y 6).


 
 Illustrations 5 y 6. Quatrième étape



L'ESCRIME

Respect et Maîtrise de soi sont les maîtres mots de l'escrime. Sport de combat, il n'est en aucun cas basé sur la force. L'escrime est une discipline complète qui demande de la vitesse, de la précision et des réflexes. Sport individuel, il se pratique aussi en équipe.
L'Escrime est un Sport Olympique Français Majeur, avec 115 médailles olympiques au compteur... Laura Flessel Colovic, Brice Guyart, Eric Srecki, Christian d'Oriola sont les escrimeurs les plus titrés et les plus connus des sportifs français.
C'est un sport en expansion la F.F.E compte 64 000 licenciés, 120 000 pratiquants, et plus de 800 clubs. Il n'existe aucune contrainte médicale pour pratiquer ce sport.


1. HISTOIRE
Pour diverses raisons morales et politiques, utilitaires et sociales, l'escrime a captivé hommes de lois et militaires, éducateurs et écrivains, médecins et scientifiques. 
Les plus grands Rois lui donnèrent ses lettres de noblesses en transformant l'art de frapper en art de toucher adversaires et publics.
À la fois arts, jeux, cultures, sciences et sports, l'escrime revêt une diversité de formes et d'intérêts qui lui assigne une fonction culturelle importante.
Pratique essentiellement militaire et guerrière jusqu'au 20e siècle, l'escrime conserve une fonction utilitaire et justiciable tant que le duel et le code de l'honneur perdurent.
Il devient art d'agrément sous l'influence de Louis XIV qui fait de ce loisir un des trois Arts Académiques avec la danse et l'équitation.
Après la Révolution les bourgeois singent la noblesse et s'approprient l'escrime (et le duel) pour en faire un art sportif puis, progressivement, un sport artistique avant qu'elle ne devienne un sport à part entière.
Les J.O. de 1896 et l'escrimeur averti, Pierre de Coubertin, consacrent cette évolution qui se confirmera au long de toutes les Olympiades, faisant de l'escrime le premier sport français au nombre de médailles.


2. L'ESCRIME EN PRATIQUE

En pratique l'escrime est un sport de combat opposant deux escrimeurs qui, à l'aide de leur arme, doivent toucher l'adversaire.
L'équipement est indispensable à la pratique de l'escrime il assure le maximum de protection compatible avec la liberté de mouvement indispensable à la pratique de l'escrime : un masque, un gant, une veste résistante, une arme, un pantalon qui s'arrête aux genoux, des chaussettes hautes et des chaussures légères et stables.
Alliant des qualités physiques, mentales, techniques et tactiques, ce sport favorise la concentration, la maîtrise de soi, la coordination et l'esprit d'initiative et de décision.
Conversation par les armes, l'escrime est une discipline basée sur des valeurs partagées de respect des règles, de l'adversaire, de l'arbitre, d'abnégation et de courage.
Un seul but : toucher sans être touché.
Tout en restant sur la piste, les escrimeurs doivent toucher la partie autorisée de leur adversaire, la surface valable, à l'aide de leur arme. Entre le « allez ! » et le « halte » de l'arbitre, ils réalisent des actions codifiées telles que l'attaque et la riposte pour toucher l'adversaire ou la parade pour se défendre. Ces enchaînements d'actions constituent la « phrase d'armes ».

3. LES 3 ARMES

3.1. L'EPEE

Son poids total est inférieur à 770 grammes. Sa longueur totale maximum est de 110 cm.
La lame en acier est de section triangulaire et de longueur maximum de 90 cm, sa flexibilité est réglementée.
La coquille ronde est plus grande (diamètre de 13,5 cm) et profonde (entre 3 et 5,5 cm) que celle du fleuret et le passage de la lame peut être excentré.
La poignée a une longueur maximale de 20 cm et doit satisfaire à des conditions de forme, de revêtement, de gabarit.
A l'épée électrique, la lame est terminée par un bouton marqueur électrique devant repousser un poids de 750 grammes.
L'épée est une arme blanche, faite pour la main, avec une lame droite à deux fils de pointe.
A l'épée, la surface valable est matérialisée par l'ensemble du corps, du bout des pieds jusqu'à la tête.

3.2. LE FLEURET

Son poids total est inférieur à 500 grammes. Sa longueur totale maximum est de 110 cm.
La lame d'acier est de section quadrangulaire et de longueur maximum de 90 cm, sa flexibilité est réglementée, limitant la rigidité et la souplesse.
La coquille ronde doit avoir un diamètre compris entre 9,5 et 12 cm.
La poignée a une longueur maximale de 20 cm et doit satisfaire à des conditions de forme, de revêtement et gabarit.
Au fleuret électrique, la lame est terminée par un bouton marqueur électrique devant repousser un poids de 500 grammes.
Au fleuret non électrique, la lame est terminée par une « mouche » en plastique ou en caoutchouc.
Au fleuret, la surface valable est matérialisée par le torse, le dos et les épaules.

3.3. LE SABRE

Son poids total est inférieur à 500 grammes. Sa longueur totale maximum est de 105 cm.
La lame en acier, de section à peu près triangulaire vers le talon, puis rectangulaire vers son bouton, et de longueur maximum de 88 cm, a une flexibilité également réglementée.
La coquille est maintenant pleine, extérieurement lisse. Elle présente une forme convexe continue se terminant par la capuce fixé au pommeau.
Au sabre non électrique, son extrémité est repliée sur elle-même pour former un bouton.
Au sabre, la surface valable est matérialisée par toute la partie du corps situé au dessus de la « ceinture », exception faite pour les mains.La surface valable exclut donc les membres inférieurs mais aussi les mains.


4. GLOSSAIRE DES TERMES DE L'ESCRIME

Attaque: Action offensive initiale exécutée en allongeant le bras et portée avec un mouvement progressif(fente).
Battement: Action de frapper la lame adverse.
Contre-attaque: Action contre-offensive simple ou composée portée pendant une attaque adverse.
Contre-offensive: Ensemble des actions portées pendant l'offensive adverse.
Contre-riposte: Coup porté après avoir paré la riposte adverse. La deuxième contre-riposte est le coup porté après avoir paré la contre-riposte adverse.
Coquille: Partie métallique circulaire et convexe destinée à protéger la main.
Coup droit: Attaque simple portée directement dans la ligne dans laquelle on se trouve.
Défensive: Ensemble des actions destinées à faire échec à l'offensive adverse. Comprenant les parades, les esquives, les déplacements.
Double (coup): On dit qu'il y a " Coup double" lorsque les deux tireurs se touchent ensemble.
Esquive: manière d'éviter un coup par un déplacement rapide du corps.
Fente: Action consistant en une poussée de la jambe arrière combinée avec une projection de
la jambe avant .
Fer: Lame.
Garde: Position la plus favorable que prend le tireur pour être prê également à l'offensive, à la
défensive ou à la contre-offensive.
Marche: Déplacement avant destiné à se rapprocher de l'adversaire.
Mouche: Bouton en plastique qui recouvre l'extrémité du fleuret.
Offensive: Ensemble des actions destinées à toucher l'adversaire.
Parade: la parade des coups de pointe est l'action de se garantir d'un coup porté en
détournant, avec son arme, la lame de l'adversaire.
Piste: Partie délimitée du terrain où se déroule le match.
Poignée: Partie en bois, métal, en matière plastique, destinée à tenir l'arme.
Riposte: Action offensive portée après la parade.
Salut: Geste de civilité que l'on fait au début et à la fin d'un assaut ou d'une leçon. Ce geste
doit être adressé à l'adversaire, au directeur du combat, à l'assistance.
Toucher: Atteindre l'adversaire avec la pointe de son arme.
Tromper: Soustraire sa lame à la parade adverse.

Qu’est-ce que l’escrime artistique ?
L’escrime artistique et de spectacle lie la pratique sportive et l’activité artistique. Elle utilise notre patrimoine historique et culturel qui met en relief la pratique de l’escrime à travers toutes les époques, de l’Antiquité au XXème siècle. Elle s’appuie sur les documents d’époque : les gravures, les traités, les romans… et sera très vite utilisée au théâtre comme au cinéma, notamment dans le genre qualifié « de cape et d’épée ».
Les armes sont diverses et sont choisies en fonction de l’ancrage historique ou imaginaire : bâton, hache, fléau d’armes, dague, épée à deux mains, canne, rapière, épée, fleuret, sabre, sabre laser…
Utilisée au départ de manière uniquement confidentielle sur les plateaux de cinéma, par des maîtres d’armes passionnés, cette discipline a été prise en main et sa pratique structurée par l’Académie d’Armes de France puis la Fédération Française d’Escrime. Il en existe donc trois sortes :
  • L’escrime artistique de loisirs (pratique de technique et de gestuelle)
  • L’escrime artistique de spectacle (pratique technique chorégraphiée au sein d’un scénario)
  • L’escrime artistique de compétition (prestation notée sur un aspect technique)
Escrime artistique et escrime sportive
L’escrime artistique se nourrit de la technique de l’escrime classique, elle ne fait donc pas l’économie d’un enseignement des fondamentaux et des règles de sécurité.
L’escrime artistique est une simulation de combat. Les coups sont maîtrisés.
Elle se pratique avec des armes réelles, mais sans les protections de l’escrime classique.
Les combattants ne sont donc plus des adversaires réels mais des partenaires qui coopèrent et exécutent une chorégraphie codifiée.
L’escrime artistique ne laisse aucune place à l’improvisation : les mouvements sont prévus, écrits et répétés jusqu’à les rendre réalistes et les inclure dans une mise en scène.
Le but de l’escrime artistique de spectacle est d’offrir l’illusion d’un combat à un spectateur. Les mouvements ne seront donc plus rapides et vifs mais amplifiés, ralentis et exagérés pour être esthétiques et lisibles du public.

Les Fondamentaux
La pratique de l’escrime artistique trouve son fondement dans les techniques de base. Il est donc souhaitable que les élèves aient, dans un premier temps, une expérience de l’escrime classique.
- Le maintien et l’équilibre

La position de garde, position « neutre » doit être travaillée. Les pieds sont orientés perpendiculairement l’un par rapport à l’autre, écartés de la largeur des épaules, le pied droit (droitiers) pointant en direction de l’adversaire. Le corps est de profil (pour offrir le moins de surface à l’adversaire), le poids est réparti équitablement sur les deux jambes fléchies. Le corps est gainé mais souple sur les appuis.
- Les déplacements

Ils sont très importants dans le combat car ils permettent de garder toujours la bonne distance par rapport à l’adversaire pour porter les attaques ou faire les parades. Les élèves doivent toujours être en position d’équilibre pour pouvoir attaquer ou se défendre dans les meilleures conditions. Les distances et les déplacements seront adaptés à l’arme adoptée.
o La marche (consigne : « marchez »). C’est un court déplacement vers l’avant qui s’effectue à partir de la position de garde en avançant d’abord le pied avant puis le pied arrière. Ce déplacement compte deux temps:
1- pose du talon de la jambe avant
2- avancée du pied arrière en même temps que l’on pose la pointe du pied avant

o La retraite (consigne : « rompez »). C’est un court déplacement vers l’arrière qui s’effectue à partir de la position de garde en reculant d’abord le pied arrière puis le pied avant. Ce déplacement compte trois temps :
1. Recherche du sol avec la pointe du pied arrière
2. Pose complète du pied arrière en même temps que l’on recule le talon du pied avant
3. Pose de la pointe du pied avant

o La passe avant (consigne : « passe avant »). C’est un déplacement vers l’avant plus grand que la marche que l’on utilise pour s’approcher de l’adversaire. On place le pied arrière devant le pied avant, puis on retombe en garde vers l’avant.

o La passe arrière (consigne : « passe arrière »). Idem sauf que c’est vers l’arrière.

o La fente (consigne : « fendez-vous ») est l’action qui accompagne une attaque. La détente de la jambe arrière s’accompagne d’une projection de la jambe avant. La touche finale doit arriver en même temps que la pose du pied avant. On travaille également le retour en garde.

o Le bond (consigne : « bond avant/bond arrière ») déplacement à l’aide d’un saut horizontal.

o Le changement de garde (consigne « changez de garde ») consiste à modifier la position de garde, vers l’avant ou vers l’arrière. On pivote sur la jambe avant ou sur la jambe arrière en changeant de profil.

o La demi-volte (consigne « demi-volte ») changement de garde avec un demi-tour du corps. Vers l’avant ou vers l’arrière.

o La volte est une rotation complète du corps avec un retour sur la même garde que celle du départ.
Il existe d’autres déplacements : contre-volte, In Quartata, Passata Solo, passe latérale… qui seront davantage travaillés par des escrimeurs confirmés.
Les esquives constituent également des déplacements qui seront utilisés en escrime artistique.
Elles sont diverses (arrière, latérale, saut, flexion…).



BASKET: TACTIQUE

TYPES DE DÉFENSE BASKET-BALL

  • Défense individuelle demi terrain: La défense homme à homme sur demi terrain est la défense par défaut du basket. Chaque joueur défend sur un joueur en particulier (du même poste). À haut pressing cette défense laisse peu de place aux attaquants. Cette défense est cependant peu efficace face aux pénétrations.Elle est de plus souvent considérée comme plus fatigante que les défenses de zone.
  • Défense individuelle tout terrain: La défense homme à homme sur tout terrain reprend les principes de la défense sur demi terrain à l'exception que la pression s'opère dés que l'équipe adverse commence son attaque. Ce type de défense rend la montée de la balle plus difficile et permet donc d'intercepter beaucoup de ballons face aux meneurs inexpérimentés cependant elle n'est pas efficace devant une équipe très athlétique. De plus elle est très fatigante surtout pour le joueur défendant sur le meneur adverse.

  • Défense de zone 3/2: La défense 3/2 est une défense de zone donc chaque défenseur est attribué à une zone du demi terrain. Ce type de défense permet d'éviter la prise trop fréquente de tirs extérieurs et encourage le jeu intérieur/pénétration. Elle aura une influence sur la réussite des tirs extérieurs de l'équipe adverse.



  • Défense de zone 2/3: La défense 2/3 est une défense de zone qui est très efficace pour empêcher l'équipe adverse de pénétrer ou d'avoir des tirs faciles prés du cercles.  C'est pourquoi elle laisse beaucoup de tirs extérieurs à l'équipe adverse. Elle sera donc efficace pour baisser le pourcentage de tirs près du cercle mais pourrait augmenter celui loin du cercle.

  • Défense de zone 1/3/1: La défense 1/3/1 est une défense de zone dans laquelle le meneur adverse subit constamment une grande pression. Les joueurs extérieurs de l'équipe se doivent d'être très athlétiques car ils effectueront des aller-retours.

  • Défense de zone 1/2/2: L'emploi de la zone 1/2/2 s'avère particulièrement efficace contre une attaque qui utilise un meneur de jeu et un seul en position médiane. Cette défense donne une impression de faiblesse relative dans la zone réservée, mais il n'en est rien. En effet, celle-ci n'est en fait vulnérable qu'à l'occasion d'une passe latérale en direction du poste et seulement dans le cas où le défenseur tarde à réagir. L'une des qualités principales de ce système défensif est qu'il permet un excellent rebond défensif.

  • Défense de Zone Press: La défense Zone press est une défense de zone tout terrain qui est très efficace gêner la montée de balle de l'équipe adverse. Une fois l'équipe adverse en place la défense utilisée est la défense 1/3/1, cette défense est très fatigante mais permet d'intercepter de nombreux ballons.



























ATHLETISME: LES LANCERS

LANCER DE DISQUE

Pour parler du geste technique du lancer du disque, on entend souvent employer le mot " volte ", ce qui laisse supposer que le lanceur tourne sur lui-même comme un danseur. Si on veut être plus précis, il faut distinguer trois phases :
1.      Le départ
Le lanceur, après être rentré dans le cercle, s'équilibre et effectue quelques balances préparatoires qui vont lui permettre de se concentrer. Son objectif sera d'avoir le disque toujours très éloigné du corps afin de donner à l'engin le plus long chemin de lancement possible. Il va alors débuter son élan par un demi-tour qui lui permettra de se retrouver face à la direction du lancer.
2.      La progression
A partir du moment où il se trouve face en avant, le lanceur va effectuer une progression rectiligne en accélérant, puis une rotation du bas du corps (pieds, bassin). Le lanceur est alors en appui au sol, dos à la direction du lancer, disque éloigné du corps, appuis légèrement décalés pour assurer un bon équilibre. Les épaules sont dans un plan perpendiculaire au bassin, ce que permettra l'action de détorsion finale.
3.      L'extension finale
L'athlète va alors effectuer l'extension finale de tout son corps, en commençant par les jambes, puis le bassin et les épaules. Le disque quitte sa main en tournant grâce à l'action de la dernière phalange des doigts.


LANCER DE POIDS


1.                L'élan : le concurrent se positionne au fond du cercle, dos à la direction du lancer. Il adoptera soit un élan en translation, c'est-à-dire un sursaut linéaire, soit un élan en rotation. Cet élan a pour but de l'amener dans la position finale du geste avec la plus grande vitesse possible, de manière à vaincre l'inertie du poids de l'engin (7,257 kg pour les hommes, 4 kg pour les femmes).
2.                Le final : le lanceur va utiliser au maximum l'action des jambes, puis du tronc et enfin du bras pour donner au poids la trajectoire la plus haute et la plus tendue possible. Il s'agit d'une véritable explosion de tout le corps où le rôle des jambes est primordial.


LANCER DU JAVELOT

L'athlétisme trouve son fondement dans l'activité originelle du genre humain, qu'elle soit purement pacifique et utilitaire ou guerrière. Le lancer du javelot émarge de ces deux catégories d'action. On trouve trace de branches d'arbres que l'on taille en pointe avant que l'on ajoute un silex taillé. Plus tard l'âge de pierre apporte un progrès avec l'apparition à l’emboue de la lance d'une pointe métallique, permettant à cette lance de devenir plus meurtrière. C'est alors que l'Homme décide de comparer son adresse et son agilité en créant de véritables concours. Le javelot est aussi utilisé par toutes les armées de l'Antiquité, il se crée ainsi de véritables écoles encadrées où les enfants apprennent le maniement du javelot. Introduit aux Jeux Olympiques en 708 av J-C, le lancer du javelot comme celui du disque constitue l'une des cinq épreuves du pentathlon. Mais la technique utilisée par les pentathlètes est bien différente de celle que l'on connaît, en effet il fallait non pas le lancer le plus loin possible mais le lancer sur une cible, de plus l'engin est muni d'une courroie fixée au javelot. Le javelot est fait d'une baguette de bois d'olivier de longueur variant de 2 mètres 30 à 2 mètres 40 et est relativement léger : 400 grammes. Jusqu'à l'effondrement du monde grec le lancer du javelot demeure l'une des activités les plus pratiquées à travers le bassin méditerranéen. À l'époque de Rome l'engin devient plus lourd : 800 grammes et plus long : 2 mètres 70, il est en bois de cornouiller avec une pointe de fer. De nombreux concours de précision ont lieu dans les camps militaires, mais aussi lors de fêtes de village ou de mariage. En 1951, l'Américain Bud Held fait évoluer la discipline en inventant et utilisant le premier javelot creux, et en raccourcissant la pointe métallique au bout de son modèle. Par ailleurs, il conçoit et commercialise le premier engin en aluminium en 1954. Il améliore à deux reprises le record du monde de la discipline en 1953 et 1955

Se décompose en 5 phases:
1. La course d'élan préparatoire
       Elle comporte en moyenne 8 foulées. Le javelot (dans la main gauche) est positionné au niveau de la tête, l'ouverture du coude et de l'épaule droite facilite le placement  du haut du corps. 
A la fin de la course préparatoire le lanceur  tend le bras droit vers l'arrière en exerçant une rotation des épaules. Le javelot reste perpendiculaire à l'axe du corps.

2. La course de placement
        La pointe du javelot près de l'œil droit, la ligne d'épaules parallèle à la ligne de course, le regard fixé sur la trajectoire, la main relâché, le lanceur de javelot entame sa course de placement. Cette dernière compte un nombre d'appuis variant de 3 à 6.

3. Le HOP ou Pas croisé
       Le "HOP", aussi appelé "PAS CROISE" est une longue impulsion sur jambe gauche au cours de laquelle la jambe droite est balancée vers l'avant. Au cours de cette action, le buste du lanceur reste parallèle à la ligne de course, le regard fixe la trajectoire, l'épaule et le bras droit sont éloignés, relâchés et quasi oublié  loin vers l'arrière.

4. Le double appui suivit de la face avant
   Le lanceur conserve hanche, genou et pied droit dirigés vers l'avant. Le contact violent du pied au sol va accentuer la mise en tension des muscles de l'épaule.
Pendant le face-avant le pied gauche reste au sol afin d'avoir un appui solide. Lors de cette action explosive (projection de l'épaule droite) le javelot quitte la main à la verticale du pied gauche.

5. Le rattrapé
       Le rattrapé est à la phase ou le lanceur récupère son équilibre pour ne pas sortir de la piste d'élan.

LANCER DE MARTEAU

1.      Prise du marteau
            Pour les droitiers, la prise de la poignée se fait avec la main gauche, puis la droite qui vient se refermer sur la gauche.
2.      Position de départ
Dos à l’air de lancer et au fond du plateau. L’écart entre les deux pieds est légèrement supérieur à la largeur des épaules. 
3.      Les moulinets
Le concurrent fait d'abord prendre de la vitesse à son marteau en le faisant tourner 2-3 fois autour de sa tête en position stationnaire.
4.      Les tours
Puis il l'accélère de manière continue en tournant 3-4 fois sur lui-même tout en restant dans le cercle.
5.      La phase finale
Les jambes se redressent progressivement. Au moment du lâché du marteau, la masse corporel est répartie de manière équitable sur les 2 pieds et les bras sont tendus. La phase finale est la continuation des tours qui précède. La seule différence, est qu’une fois atteint le point bas, la jambe gauche s’étire et le pied et la jambe droite tourne activement.




Règlement des Lancers
  1. Le javelot
  • la mesure s’effectue de la trace laissée par la pointe du javelot à la partie intérieure de l’arc de cercle délimitant la zone d’élan.
  • le javelot doit être tenu à la cordée
  • il doit toucher le sol par la pointe de la tête métallique en 1er, sinon jet nul (manqué)
  • pendant le lancer, le lanceur ne doit pas toucher avec son corps : la ligne délimitant l’arc de cercle, les lignes perpendiculaires au couloir d’élan, les lignes parallèles distantes de 4m délimitant le couloir d’élan ;
  • après le lancer, le lanceur ne pourra quitter la zone d’élan que lorsque le javelot aura touché le sol ;
  • il sortira de la zone d’élan derrière l’arc de cercle
  • le javelot doit être lancé par-dessus l’épaule
  • pas de projection par mouvement rotatif
  • pendant l’élan, ne pas tourner le dos à l’arc de lancement


  1. Le poids
  • La mesure s’effectue à partir de la trace laissée par l’engin la plus proche du centre du cercle, en direction du centre, jusqu’à la partie intérieure du cercle 
  • Le poids est lancé de l’épaule, d’une seule main,
  • Interdiction de l’abaisser de la position de départ, et de l’amener en arrière du plan des épaules,
  • Les jets doivent retomber à l’intérieur des limites du secteur de lancers
  • Dès que le lanceur a pénétré dans le cercle et commence son lancer, son jet est considéré comme nul si :
    • Il touche la partie supérieure du butoir,
    • Il touche la partie supérieure du cercle,
    • Il touche le sol à l’extérieur du cercle : au-delà du diamètre et de ses prolongements délimitant la partie « avant » de la zone d’élan même si entre temps il interrompt son lancer
  • le lanceur a 1’ pour effectuer son jet ; il peut interrompre son lancer pendant cette minute.
  • dès que l’engin est lâché, le jet est considéré comme nul si, avant que le poids soit retombé au sol, le lanceur sort du cercle
  • lorsque le poids est retombé, le lanceur peut sortir du cercle par la partie arrière délimitée par un diamètre tracé

  1. Le disque
  • la mesure s’effectue du point d’impact au sol le plus proche du cercle en direction du centre, jusqu’au bord interne du cercle.
  • Idem qu’au poids au sujet de l’exécution des lancers (il n’y a pas de butoir sur l’aire de disque)

     4.      Le marteau
      La distance parcourue par le marteau est mesurée immédiatement après le jet, à partir du                      point d'impact  jusqu'à l'intérieur de la bordure du cercle (lecture du résultat).
Les juges placent des drapeaux à l'extérieur du secteur de lancer pour indiquer à chaque concurrent le point d'impact de son meilleur jet.
On retient le meilleur jet de chaque concurrent pour le classement final.
Le gagnant est celui qui a lancé le marteau le plus loin.
En cas d'égalité, on attribue la première position à celui des concurrents qui a obtenu le meilleur lancer lors de ses deux autres essais.






EVALUATION DES LANCERS

Critères d’évaluation du lancer de javelot:
  • L’élan est dynamique
  • Le bras de lancer est légèrement orienté vers l’arrière durant l’élan avec une petite flexion du coude
  • On peut identifier un pas d’impulsion avant le lancer
  • Le lancer est effectué au terme d’une poussée active de la jambe
  • Le mouvement des hanches avant le lancer
  • Avant le lancer, le coude est ramené en avant, le javelot est lancé au-dessus de la tête

Critères d’évaluation du lancer de poids:
  • La position de lancer est correcte.
  • On peut observer une extension complète du corps (pied-genou-hanche-bras) dans la direction du lancer.
  • La posture est droite.
  • Le coude qui lance est levé.

Critères d’évaluation du lancer de disque:
  • Rythme correct
  • L’objet lancé doit partir droit devant
  • Ne pas franchir les lignes de la zone avec les pieds
  • Avancement durant l’élan
  • Tension du corps au moment du lancer

Critères d’évaluation du lancer de marteau:
  • Moulinets circulaires rythmés
  • Augmentation régulière de la vitesse au cours des 3 ou 4 tours
  • Une finale explosive
  • Un angle de projection optimal de l'ordre de 42-44°


SPORTS ADAPTÉS

LE TORBALL
Le torball (prononcer torbal), est exclusivement réservé aux déficients visuels. Créé en Allemagne en 1955, il est introduit en France en 1970 et organisé en compétitions internationales depuis 1988. Il ne figure pas au programme des jeux paralympiques ; c'est le goal-ball, version américaine quelque peu différente, qui y est joué.
Le torball est un sport pratiqué par les femmes et les hommes, mais il n'est pas mixte. Il est joué entre deux équipes de trois joueurs (deux ailiers et un avant-centre) ; l'objectif est de marquer le plus grand nombre de buts au cours des deux mi-temps de cinq minutes de temps effectif. 


-->LA BOCCIA
La boccia ressemble à la pétanque. Elle est pratiquée par les valides et par les handicapés en handisport.

Règles
Au début du match, un tirage au sort désigne l'équipe qui aura les boules rouges et celle qui aura les boules bleues. L’équipe rouge commence la partie en lançant une boule blanche appelée «jack». L'objectif de chaque équipe est d'envoyer ses boules le plus près possible de la boule blanche. Le sportif en fauteuil roulant peut lancer ses six boules avec la main, le pied ou à l'aide d'un appareil. Les parties sont mixtes et peuvent se dérouler individuellement, en couples ou en équipes de quatre joueurs. La durée d'une partie ne peut excéder 50 minutes.



Équipement et terrain
La Boccia se joue avec une boule de cuir. Il se déroule sur un terrain couvert rectangulaire de 12,5 mètres sur 6.



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LE VOLLEYBALL ASSIS
Le volleyball assis a été ajouté au programme des Jeux paralympiques en 1980, aux Pays-Bas.  Au volleyball assis, la hauteur du filet est réduite à 1,15 m pour les hommes et à 1,05 m pour les femmes. Aux compétitions paralympiques de volleyball assis, les athlètes s’exécutent sur un terrain plus petit, comportant une zone libre de 3 m sur chacun des côtés du terrain et une zone libre de 7 m au-dessus du terrain. Pendant une offensive, le bassin des joueurs de la rangée avant doit demeurer en contact avec le terrain. Les défenseurs peuvent aussi participer à l’offensive pourvu que, lorsqu’ils ou elles frappent le ballon, leur bassin ne touche pas à la ligne d’attaque ni ne passe au-dessus. La plupart du temps, les défenseurs doivent demeurer en contact avec le terrain pendant tout le match. Toutefois, si un défenseur tente de « sauver un ballon », il ou elle a le droit de perdre le contact avec le terrain temporairement. Lors des compétitions assis, un athlète de la rangée avant a le droit le bloquer un service. 

http://www.efdeportes.com/efd130/la-esgrima-en-la-escuela.htm